Sénégal: Bacheliers - Plaidoyer pour une reprise des orientations vers les établissements privés d'enseignement supérieur

Dakar — Le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d'enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES) invite l'Etat à "reprendre" l'orientation de certains nouveaux bacheliers vers les établissements privés d'enseignement supérieur (EPES), pour une "meilleure maîtrise du calendrier académique et la réduction du taux d'échec".

"Nous demandons que des nouveaux bacheliers soient orientés dans le privé pour une meilleure maîtrise du calendrier académique et la réduction du taux d'échec dans les universités publiques qui ne peuvent pas elles seules satisfaire la demande", a lancé le coordonnateur du cadre, Jean Marie Sène.

Le CUDOPES s'est réuni, jeudi, à Dakar, pour procéder à la validation du document de contribution de l'enseignement privé aux assises sur l'enseignement supérieur prévues en décembre. Il a saisi cette occasion pour plaider en faveur d'une reprise des orientations dans le privé.

Le Cadre propose au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MERSI) de procéder au paiement de la somme de 4,5 milliards FCFA budgétisée dans la Loi des finances initiale (LFI) 2024 pour régler une partie de la dette à l'origine de l'arrêt des orientations vers les EPES. Il suggère que le reliquat soit pris en charge dans la LFI de 2025.

Selon son coordonnateur, "le Cudopes est engagé à accompagner le président de la République et son gouvernement dans la transformation systémique et le renforcement du capital humain prévu par le nouveau référentiel de politiques publiques +Vision Sénégal 2050+".

Aujourd'hui, a expliqué le coordonnateur du Cudopes, "trois promotions d'étudiants se retrouvent" dans les universités publiques et "ont du mal à faire une licence sur trois ans, mais le font au moins sur quatre ans".

Jean Marie Sène déclare que "cela représente des coûts pour l'Etat et une perte énorme pour ces étudiants".

Il signale que "le taux d'échec est très élevé dans les établissements publics". C'est l'inverse dans l'enseignement supérieur privé dont le taux de réussite "avoisine les 90%, sinon plus", a-t-il indiqué.

Le coordinateur du CUDOPES a tenu à "rassurer les parents" des étudiants, en soulignant que leurs établissements disposent des habilitations et accréditations nécessaires avec des diplômes reconnus au niveau national et international.

L'objectif général de l'atelier est de valider, à travers un document, la contribution du CUDOPES aux assises nationales sur l'avenir de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

La volonté du cadre est de "tirer profit des opportunités de l'environnement national et international et d'impulser, ensemble, la paix sociale au sein des campus et salles de formation".

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