Sénégal: Kaffrine - Aissatou Mbodji souhaite plus de traçabilité dans les financements de la DER/FJ

Kaffrine — La déléguée générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), Aïssatou Mbodj, dit souhaiter "plus de traçabilité" dans les financements de cette structure oeuvrant notamment à la définition de stratégies de promotion d'auto-emploi des jeunes et des femmes, afin de mieux sentir l'impact des crédits sur les populations.

"Si on parvient à obtenir la traçabilité des financements, il sera plus facile de les recouvrer et de voir leur impact dans l'environnement de la communauté, mais aussi par rapport aux porteurs de projets", a-t-elle notamment soutenu.

Elle s'exprimait vendredi au terme d'une réunion du Comité régional de développement (CRD) sur la vulgarisation et l'information des populations sur les actions de la DER/FJ, en présence du gouverneur de Kaffrine, Moustapha Diaw, de plusieurs acteurs territoriaux et autres porteurs de projets dans cette région.

"C'est une démarche de territorialisation des actions de la DER/FJ mais aussi, et surtout, une approche qui vise à porter l'information au niveau de la population", a expliqué Mme Mbodj. Elle précise que cette nouvelle démarche consiste à octroyer les crédits à partir de la base à travers les antennes décentralisées de la DER/FJ.

Elle a rappelé que la DER/FJ a injecté cinq milliards de francs CFA dans la région de Kaffrine.

"L'Etat ayant l'obligation de soutenir les jeunes entrepreneurs, tous les acteurs de l'écosystème doivent se retrouver au niveau de la DER/FJ, qui doit leur faciliter l'accès aux financements", a insisté Aïssatou Mbodj.

Il est de la responsabilité de la DER d'animer tout le mécanisme pour permettre à chaque ayant droit de pouvoir disposer de financement, a dit Aissatou Mbodj. Elle s'est félicitée des efforts consentis par le gouverneur de la région de Kaffrine, Moustapha Diaw, qui a insisté sur le développement des chaînes de valeur.

Elle assure pouvoir, avec ses services, booster les entrepreneurs pour qu'ils s'adonnent à la transformation de l'arachide en pâte communément appelée "tiga dégué", un produit préparé à partir de graines d'arachide saines, torréfiées, dépelliculées, triées et broyées.

"Il faut trouver même des labels à cette marque, le +tiga dégué+, parce que nous avons donné 200 millions de francs CFA au Bureau de mise à niveau pour la labellisation, la recherche d'images et de qualité, pour permettre aux producteurs de bénéficier de l'étalage de leurs productions au niveau des grandes surfaces", a-t-elle indiqué.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.