Ile Maurice: Aditi Boolell - «Le MSM concrétise ses promesses»

interview

Vous êtes la fille de l'ancien Directeur des poursuites publiques Satyajit Boolell. Pourquoi avoir choisi d'intégrer le MSM ?

Le choix d'un parti politique est un acte profondément personnel, basé sur des convictions, les expériences et les perspectives de chaque individu. Il est important de souligner que, dans une démocratie, chacun a le droit de choisir un parti qui correspond à ses valeurs et ses aspirations pour l'avenir, sans subir de pression de la part de la société ou même de sa famille.

Ce choix doit être guidé par ce que nous voulons pour notre avenir, et non par des affiliations traditionnelles ou des habitudes familiales. La politique évolue, tout comme les besoins et les attentes des citoyens. Il est donc crucial de faire des choix éclairés et personnels, plutôt que de suivre aveuglément les choix passés. Ce qui compte, c'est ce qui est le mieux pour notre propre avenir, et cela peut différer des choix traditionnels de notre entourage.

Que reprochez-vous au Parti travailliste ?

Je ne reproche rien au PTr, mais je constate un manque d'évolution qui ne me fait pas dire que le progrès national  sur un front social ou économique  suivra sous ce régime. Je ne critique pas la gestion en soi, mais je trouve inquiétant qu'un leader s'accroche au pouvoir pendant plus de 30 ans. Cela montre une résistance au changement, une crainte du renouveau, et une incapacité à laisser de la place à d'autres idées et visions. Quand un leader est si attaché à son rôle de dirigeant, il devient difficile de croire que les intérêts du parti ou du pays passent avant les siens.

Cette résistance au changement est effrayante, car elle limite la capacité d'évolution de la nation. Les défis auxquels nous faisons face aujourd'hui exigent des leaders flexibles, capables de s'adapter aux transformations rapides. Malheureusement, je ne vois pas cela dans le PTr. J'aimerais un leadership qui puisse réellement apporter le progrès et non un régime figé dans des méthodes dépassées. Le progrès exige du renouveau, de la vision et une ouverture aux idées nouvelles, et je ne vois pas cela se réaliser sous une direction qui refuse de lâcher prise.

Quels sont les projets et mesures du MSM qui vous ont séduite ?

Ce n'est pas juste une question de mesures, mais aussi de structure et d'organisation. Le MSM a non seulement fait des promesses, mais il a montré, au cours des 10 dernières années, qu'il sait les réaliser. Des projets concrets ont vu le jour, qu'il s'agisse des infrastructures ou de l'augmentation du salaire minimum. Ce ne sont pas des mesures qui demeurent dans des discours ou des promesses électorales oubliées.

Le MSM a su soutenir la population avec des réalisations palpables. Il y a une structure et une vision claires pour l'avenir, ce qui est essentiel pour moi. Je fais un choix pour mon futur en tant que jeune, pas basé sur des palabres politiques. Un parti avec une organisation cohérente et capable d'exécuter ses projets a plus de chances d'apporter des résultats concrets. Le MSM a montré qu'il est capable d'agir pour le bien du pays, en particulier en matière de développement économique et social.

En tant que jeune, je ne suis pas séduite par de belles promesses, mais par des résultats visibles. C'est cette capacité à concrétiser des idées qui me donne confiance en l'avenir.

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