Alexandre Leblanc, avocat de profession, s'est engagé dans la course électorale en tant que candidat du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) pour l'Alliance Lepep dans la circonscription n° 16 (Vacoas-Floréal). C'est sa première expérience en politique, mais son attachement à sa circonscription est depuis sa naissance. Né et ayant grandi à Vacoas, plus précisément à la rue Moreau, Alexandre Leblanc se considère comme un vrai «Vacoassien», bien ancré dans la réalité de sa communauté.
Depuis l'annonce de sa candidature, il fait l'objet de plusieurs mèmes sur les réseaux sociaux, où certains le présentent comme un candidat «venu de nulle part». «Quand j'ai appris que j'allais obtenir une investiture, j'ai insisté pour que ce soit dans la circonscription où je vis. C'était donc au n° 16 ou rien. Ce n'était pas juste une question d'investiture», déclare-t-il.
Membre du PMSD depuis 2018, Alexandre Leblanc a participé activement aux activités du parti en tant que membre du comité exécutif et avocat au sein de l'équipe des conseillers légaux. Bien qu'il soit surtout connu pour avoir défendu Jean Hubert Celerine, alias Franklin, il a été au cœur de nombreuses autres causes qui ont retenu l'attention du public. Parmi celles-ci, il a été l'avocat des squatters de la Cité Tôle à Cité Malherbes, dont les maisons étaient menacées de démolition durant le confinement de 2020. De plus, il a joué un rôle crucial dans la lutte pour permettre aux députés de rencontrer leurs électeurs pendant le confinement. «On se rappelle de moi comme l'avocat de Franklin, mais ce que je défends, c'est le droit», explique-t-il, rappelant que, selon le code de déontologie, un avocat ne choisit pas ses clients. «Si un avocat a le temps et les compétences pour défendre une personne, il doit le faire, sinon ce serait une faute d'éthique.»
Le candidat du PMSD aborde sa candidature avec un sens aigu du défi. «Être candidat est un défi que je suis prêt à relever, car je suis aussi un travailleur social», déclare-t-il. «Je ne suis pas comme certains qui vont crier sur tous les toits, mais je peux vous dire que 30 % de mes affaires sont pro bono. C'est une façon de faire de la politique. L'engagement politique représente une opportunité d'étendre mon aide à un plus grand nombre de personnes car c'est la volonté d'aider qui m'importe», ajoute-t-il.
Là où les réseaux sociaux débordent de commentaires et de mèmes sur lui, le candidat prend la situation avec philosophie. «Ces commentaires ? Je les trouve presque drôles.» s'exclame-t-il. «Si je passais inaperçu, là, j'aurais de quoi m'inquiéter. Après tout, je ne trouve rien de négatif là-dedans. Étant avocat, j'y suis habitué.»
En tant que candidat, Alexandre s'investit pleinement sur le terrain, bien que certains pensent qu'il n'est pas très actif. Il déclare avoir déjà sillonné plus de la moitié de sa circonscription, rencontrant de nombreuses personnes. «Nous avons une équipe dynamique et une bonne synergie», précise-t-il. Il souligne également la camaraderie historique entre la ville de Vacoas et le PMSD, qui a longtemps été représenté à la municipalité. Alexandre Leblanc se présente comme un candidat déterminé à faire entendre la voix des Vacoassiens.