Aimé Gogué, président du parti Alliance des démocrates pour un développement intégral (Addi), a une nouvelle fois échoué dans ses efforts pour convaincre ses collègues de l'opposition, Jean-Pierre Fabre de l'Alliance nationale pour le changement (ANC) et Paul Dodji Apévon des Forces démocratiques de la République (FDR), de rejoindre l'Assemblée nationale.
Malgré des tentatives répétées et l'envoi d'émissaires, M. Gogué n'a pas réussi à faire fléchir ses collègues.
« La situation n'a pas bougé. Je les ai rencontrés moi-même. J'ai même eu recours à des intermédiaires, mais hélas, hélas », a-t-il déclaré lors d'une intervention sur une radio privée.
Le président de l'Addi estime que la présence de l'ensemble des cinq députés élus de l'opposition au sein du parlement aurait permis de peser davantage dans les débats et même de constituer un groupe parlementaire.
Selon des experts en droit constitutionnel, des élections partielles pourraient être organisées dans la région du Golfe pour remplacer les députés qui refusent de siéger. Cependant, cette possibilité est soumise à la reconnaissance officielle de la vacance des sièges par la Cour constitutionnelle.
La décision des élus de l'ANC et des FDR de ne pas siéger est une forme de protestation contre la nouvelle Constitution, à laquelle ils s'opposent fermement.