Tsiky Mialy Andrianavalona a vécu une expérience enrichissante au championnat du monde à Venise, en Italie, il y a deux semaines. Ce n'était que le début : elle aspire à devenir une professionnelle. Interview.
Midi Madagasikara : Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Tsiky Andrianavalona : « Je m'appelle Tsiky Mialy Fanomezantsoa Andrianavalona. Je suis karateka du club AKKA. Je viens d'obtenir mon baccalauréat et je suis en phase de préparation de mon concours à l'université. »
MM : Depuis quand pratiques-tu le karaté ? Raconte-nous ton palmarès.
TA : « Cela fait neuf ans que je pratique le karaté. Depuis ma première compétition nationale, je suis toujours championne en kumité individuel. Je suis double médaillée d'or des JIOI en 2023. Au niveau international, j'ai participé à la compétition Série A à Athènes, puis au championnat d'Afrique en Tunisie. Récemment, j'étais en lice au championnat du monde en Italie. »
MM : Quel est ton objectif ?
TA : « Mon objectif est de devenir professionnelle en karaté et de partager mes expériences avec les jeunes. La discipline évolue constamment, surtout au niveau technique. Il est crucial de partager des expertises, notamment avec les étrangers. »
MM : Pratiques-tu d'autres disciplines ?
TA : « Pour l'instant, je me consacre uniquement au karaté. Je vais vous raconter une petite anecdote sur la raison pour laquelle j'ai choisi cette discipline. À l'époque, le film "So Close" était très populaire et j'ai également été inspirée par le film « Karaté Kid », ce qui m'a donné l'envie de pratiquer le karaté. »
MM : Comment as-tu préparé le championnat du monde ?
TA : « J'habite à Mahitsy tandis que les entraînements se déroulent en ville. C'était vraiment une course contre la montre chaque jour. Cependant, mon coach, mes collègues, ainsi que la fédération m'ont beaucoup encouragée. J'ai fait des séances de sparring avec eux, ce qui m'a permis de bien me préparer.»
MM : Tu as été battue lors de ton premier combat. Qu'est-ce qui s'est passé ?
TA : « Le niveau était très élevé, c'est ce que j'ai constaté face à mon adversaire mexicaine. De plus, je me suis heurtée à un changement de règlement. Il est difficile de suivre l'évolution du karaté au quotidien. Quoi qu'il en soit, j'ai donné le maximum. Ce championnat du monde fut une belle expérience pour moi».
MM : Un message pour les karatekas ?
TA : « J'encourage tous les combattants à persévérer et à ne pas abandonner. Les entraînements sont durs, mais il faut toujours avancer quelles que soient les circonstances.»