Le 16e sommet des BRICS, qui s'ouvre ce 22 octobre 2024 à Kazan, en Russie, met l'accent sur l'élargissement du groupe, un enjeu central de cette rencontre diplomatique.
Les chefs d'État des cinq membres fondateurs (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) , ainsi que des représentants de plus de 30 pays se réuniront pour discuter de l'avenir du bloc et de l'intégration potentielle de nouvelles nations.
Le BRICS cherche à étendre son influence en attirant des candidats venus d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie.
Ce sommet intervient à un moment crucial pour le BRICS, qui explore la possibilité d'accueillir plus de 30 nouveaux membres issus des économies émergentes.
Le bloc représente pour ces nations une alternative aux institutions financières internationales traditionnelles, comme le FMI et la Banque mondiale, et offre des perspectives de partenariats plus équilibrés sur le plan économique et commercial.
Le Burkina Faso fait partie des pays africains désireux de rejoindre les BRICS. Lors d'une réunion en septembre dernier entre le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, et l'ambassadeur de Russie, Igor Martynov, le chef du gouvernement a exprimé son intérêt pour l'intégration du Burkina au bloc.
Cette démarche s'inscrit dans la volonté du pays de diversifier ses partenariats économiques et de réduire sa dépendance vis-à-vis du Dollar et de l'Euro, tout en favorisant des relations commerciales plus équitables.
Le Burkina Faso partage l'objectif du bloc de promouvoir une coopération Sud-Sud qui permettrait de contrebalancer l'influence des puissances occidentales.
Ainsi, le sommet des BRICS à Kazan pourrait marquer un tournant dans l'expansion du bloc, avec l'Afrique. L'inclusion de nouveaux membres africains permettrait non seulement de diversifier le groupe, mais aussi de réaffirmer l'importance d'un nouvel ordre économique mondial plus inclusif et équilibré.