La saison cyclonique 2024-2025 commence ce mois de novembre pour se terminer au mois de mai 2025.
La forte pluie qui a inondé plusieurs quartiers d'Antananarivo le samedi 19 octobre dernier a annoncé la couleur. La saison cyclonique 2024-2025 sera active. C'est ce qu'annonce d'ailleurs la direction générale de la météorologie dans un bulletin relatant les perspectives saisonnières publiées récemment. « Cette nouvelle saison cyclonique 2024/2025 s'annonce active et on s'attend à une activité cyclonique normale à supérieure à la normale climatologique,» peut-on lire dans le document.
Force est de rappeler que la normale climatologique correspond à une activité normale des trente (quarante) dernières années. Deux à cinq systèmes pourraient ainsi impacter directement la Grande île durant cette saison. La direction générale de la météorologie informe également que les parties Nord-Est, Centre-Est et Sud-Est du pays auront un risque d'atterrissage élevé. Avant de préciser que les impacts sur les côtes longeant le Canal de Mozambique sont tout autant possibles.
Alertes
Le même bulletin projette des risques de périodes sèches dans plusieurs régions et districts du pays. Le manque de pluie est avancée comme la raison de cette situation qui aura sûrement des conséquences néfastes sur les productions agricoles dans les zones touchées et par ricochet sur la survie des populations concernées. Pour ce mois d'octobre, les régions Melaky, Menabe et Atsimo-Andrefana pourraient être touchées.
Androy, Anosy, Ihorombe, Atsimo-Atsinanana et l'extrême Ouest des hautes terres (Amoron'i Mania, Matsiatra Ambony et Vakinankaratra) en font également partie. Pour le mois de novembre qui vient, Melaky, Menabe, les parties Ouest de Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Amoron'i Mania, Matsiatra Ambony et d'Ihorombe ainsi que de l'Atsimo-Andrefana, Anosy, Androy et Atsimo-Atsinanana seront concernées.
Par ailleurs, des risques d'inondations dues aux pluies abondantes pourraient avoir lieu dans la Diana, Sava, Sofia, Ambatosoa, Analanjirofo, et le Nord d'Atsinanana. La saison est bien lancée et avec le contexte actuel du changement climatique, il suffit d'un seul cyclone intense pour causer des impacts considérables pour des régions qui n'ont pas encore pu se relever des saisons passées.