L'enquête sur la mort tragique de Nourezza Abdoulah, jeune aide-soignante, prend une tournure surprenante. La Major Crime Investigation Unit (MCIT) North a récemment convoqué sa fille de 14 ans, qui ne serait pas aussi innocente qu'on l'avait d'abord pensé. Le jeudi 10 octobre, elle a été arrêtée par l'équipe du surintendant de police Vikash Seebaruth, sous suspicion de complicité dans le meurtre de sa mère. Le vendredi 19 octobre, elle a passé un test psychologique chez le médecin légiste, Dr Gungadin. Il semblerait qu'elle ait mis la faute sur son petit ami, le laissant porter seul le blâme.
Ce dernier aurait aussi été évalué pour déterminer s'il était en pleine possession de ses facultés mentales lorsqu'il est passé à l'acte. Cela a impliqué des expertises psychiatriques pour établir s'il souffrait de troubles mentaux. L'analyse a également examiné les raisons qui ont poussé le suspect à commettre cet acte, y compris la recherche d'une intention criminelle ou d'un état d'angoisse.
Au début de l'enquête, l'adolescente aurait induit en erreur les enquêteurs sur sa culpabilité. Elle leur a d'abord avoué que sa mère lui avait confisqué son portable et qu'elle était en colère contre elle d'en être privée. Selon les renseignements, l'argent donné à son petit ami provenait de sa tirelire, qu'elle avait économisée, et non d'un retrait bancaire du compte de sa mère. Le collégien avait affirmé avoir rencontré une mineure avec qui il échangeait des messages en secret. Avant le meurtre, il s'est rendu chez elle avec un ami, ce qui a été confirmé par une photo de sa présence sur les réseaux sociaux. Il ne s'attendait pas à ce que Nourezza Abdoulah soit là et a prétendu chercher quelqu'un sous un faux nom.
Le jour du crime, le suspect s'est rendu à Vallée-Pitot à nouveau, où il a rencontré la mineure qui était seule à un moment donné. Il assure qu'il était seul ce jour-là, car aucun ami ne l'accompagnait. Alors qu'ils échangeaient des mots doux, la quadragénaire est rentrée chez elle. Surprise de voir ce jeune homme à son domicile, elle lui a demandé des explications. La situation aurait dégénéré et elle aurait été étranglée.