Ile Maurice: Missier Moustass au coeur de la campagne

À la veille du Nomination Day, l'Alliance du changement a tenu une réunion nocturne ce soir, en ce lundi 21 octobre, à Kensington, Pointe-aux-Sables, après une séance de porte-à-porte dans le quartier de Richelieu. Les trois candidats de la circonscription n°1 ont galvanisé l'assistance en abordant des sujets brûlants de l'actualité, dont les révélations de Missie Moutass.

«Personne n'a plus de vie privée», a ainsi fait valoir Kugan Parapen, candidat de Rezistans ek Alternativ. Il a appelé la population à à sanctionner le gouvernement sortant lors des prochaines élections, soulignant que l'Alliance du changement, qui regroupe quatre formations politiques, est déterminée à renforcer la démocratie, à protéger la nature et à défendre les droits des travailleurs. Il a aussi promis que les députés de l'alliance seront présents pour résoudre les problèmes rencontrés par les citoyens de la circonscription n°1. D'ajouter que la dépréciation continue de la roupie pèse lourdement sur la classe moyenne, qui est la plus taxée.

Arianne Navarre-Marie, tout aussi indignée après les révélations de Missie Moustass, a qualifié la situation de «choquante». Elle a dénoncé l'intrusion croissante dans la vie privée des citoyens, tant dans leurs maisons que dans les lieux publics. «Nous ne sommes plus en sécurité, ni chez nous, ni dans la rue. Tout ce qui se passe, ce régime actuel le sait. La Gestapo est à l'oeuvre», a-t-elle martelé, dénonçant un gouvernement qui, selon elle, pratiquait une forme de domination dictatoriale.

Yannick Cornet, des Nouveaux Démocrates, qui présidait la réunion, a lui aussi abordé le sujet sensible de Pegasus, mettant en lumière les inquiétudes croissantes sur l'espionnage des citoyens. Fabrice David, dernier à s'exprimer, a partagé son désarroi quant à la sécurité des communications. «Jusqu'à vendredi, je pensais que WhatsApp était sécurisé, mais j'avais tort», a-t-il admis. Il a ajouté que le gouvernement espionnait ses propres ministres, commissaires de police et citoyens depuis cinq ans, qualifiant la situation de «mafia de l'écoute».

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