Les investissements privés sont et resteront un moteur de développement économique. La Banque mondiale, qui jauge la situation économique de la Grande île, prévoit que la croissance économique devrait aussi être soutenue par plusieurs facteurs, dont la hausse des investissements privés.
«La croissance devrait s'établir en moyenne à 4,6% sur la période 2024-2026, soutenue par l'augmentation des investissements privés, les réformes structurelles et l'amélioration des infrastructures, en particulier dans le secteur de l'énergie», indique la Banque mondiale dans son dernier point de situation économique de ce mois d'octobre. Les experts en la matière s'accordent à reconnaître que les investissements privés sont un levier pour le développement.
Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), «une croissance rapide et durable est favorisée par une conjonction favorable dans laquelle l'entrepreneuriat et l'investissement induisent une hausse de la productivité qui, à son tour, autorise un accroissement des investissements dans le futur». Cela implique également des initiatives pour promouvoir le développement entrepreneurial dans plusieurs domaines, ainsi qu'une série de réformes structurelles à appliquer sur les rouages de la machine économique. Depuis des années, des réformes ont été engagées par l'État pour favoriser les investissements, instaurant de nouvelles dynamiques dans le monde des affaires. Il y a eu la loi sur les investissements et la loi sur la programmation industrielle.
Ces textes sont censés attirer des investissements privés importants pour le pays. Et ce, dans plusieurs domaines, notamment dans des secteurs clés comme l'agriculture, le secteur minier, les télécommunications et autres domaines dans lesquels on ambitionne de faire croître significativement leur part dans le PIB.