Cote d'Ivoire: Les deux tendances du FPI s'affrontent devant la justice

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, doit répondre à une assignation devant la justice ivoirienne, ce mardi 22 octobre. Saisi par l'un des cadres du parti qui demande l'annulation ou la suspension du congrès du FPI prévu au début du mois de novembre, le tribunal de première instance d'Abidjan va devoir trancher la question dans une affaire qui met également en lumière les divisions de la formation de gauche.

Le principal objet de l'audience prévue ce mardi 22 octobre devant le tribunal de première instance d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, sera de dire si le Congrès électif du Front populaire ivoirien (FPI) prévu les 8 et 9 novembre prochains à Yamoussoukro peut se tenir ou pas. L'événement, au cours duquel seront élus le président du parti mais aussi les responsables des sections des jeunes et des femmes ainsi que les membres du comité de contrôle, doit surtout désigner qui portera les couleurs du FPI lors de la présidentielle de 2025.

« Tous les actes qu'il pose n'engagent que lui »

Le tribunal a été saisi par Pierre Dagbo Godé, un cadre du FPI candidat à l'investiture face à Pascal Affi N'Guessan, qui a aussi décidé de se tourner vers la justice pour faire annuler plusieurs décisions - qu'il juge « illégales » - prises par le comité central. Avocat de profession, Pierre Dagbo Godé conteste notamment la rupture du partenariat entre le FPI et le RHDP qu'il a entérinée au cours d'une réunion au mois de septembre. Depuis, plusieurs militants du FPI ont ouvertement remis en question la légitimité de Pascal Affi N'Guessan dans les médias.

Suspendu depuis dimanche 20 octobre du FPI, Pierre Dagbo Godé fait l'objet d'une telle sanction parce que « tous les actes qu'il pose n'engagent que lui » explique Barthélémy Iré Gnépa, le secrétaire général du FPI, qui assure par ailleurs que la situation « n'a pas d'impact sur la marche du parti ».

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