L'Institut supérieur de management de Koudougou a organisé, les 18 et 19 octobre 2024, une session spéciale de soutenances. Elle a concerné les étudiants ayant terminé les cours théoriques depuis des années et qui n'avaient pas pu soutenir pour des raisons diverses.
Pour l'obtention de son diplôme de master II en management et gestion des projets, Parfait Babine a défendu son mémoire sur le thème : « Contribution de l'Union des groupements
féminins/Ce Dwane Nyee (UGF/CDN) au développement de la commune de Réo à travers l'autonomisation des femmes de la province du Sanguié ».
Très séduit, le jury présidé par Pr André Conseibo, lui a attribué la note de 18/20 avec la mention très bien. Il ressort de son travail que la production du beurre de karité est un levier qui permet aux femmes d'apporter une contribution significative au développement socio-économique de Réo.
Cependant, la structure gagnerait à élargir son réseau en intégrant les productrices de beurre des localités voisines de la commune. Quant à Wendinmy Casimir Tiendrébéogo, il
est admis pour la licence professionnelle en management et gestion des collectivités territoriales avec une note de 16,50/20.
Son travail a porté sur « Développement socioéconomique territorial :
analyse de la contribution du conseil régional du Centre-Ouest ». Selon le président du jury, Germain Ouali, c'est la rigueur, le respect de la méthodologie et
la prestation du candidat qui ont motivé la note. Comme ces deux impétrants, ils sont 24 à avoir présenté les résultats de leurs recherches à l'ISMK.
Selon le Président du conseil d'administration (PCA) de l'ISMK, Dr Abdoulaye
Séré, par ailleurs enseignant-chercheur à l'Ecole normale supérieure (ENS), les soutenances de ce début de rentrée académique sont celles restées en souffrance depuis des années pour des raisons diverses.
« Nous avons mis en place une commission ad hoc avec 17 enseignants-encadreurs présidée par Dr Germain Ouali pour statuer sur les cas, comprendre pourquoi l'étudiant n'arrive pas à soutenir et les évacuer », a t-il précisé. Ces soutenances sont donc l'aboutissement du travail de cette commission sinon les soutenances classiques demeurent et ont lieu en décembre, mars et juillet. Dr Séré s'est réjoui du bon déroulement et a remercié ses collègues venus, entre autres, des universités Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou et Nazi Boni de Bobo-Dioulasso.
« Diplômes reconnus par le CAMES »
A écouter son PCA, l'ISMK depuis sa création a déjà formé plus de 3000 personnes à qui il a également dit merci pour avoir choisi son institut pour leur cursus universitaire. M. Séré a indiqué que son établissement jouit d'une reconnaissance nationale depuis sa création et qui n'est pas à confondre avec la reconnaissance du Conseil africain et malgache pour
l'enseignement supérieur (CAMES). En effet, a-t-il expliqué, la reconnaissance
nationale montre que l'Etat a accepté vos diplômes, s'engage à les consommer.
« Le CAMES est une seconde étape et Dieu merci aujourd'hui, les diplômes de l'ISMK sont reconnus par le CAMES », s'est-il félicité. Pendant longtemps, a fait remarquer Dr Séré, beaucoup ne savaient pas que mêmes les diplômes des universités publiques ne sont pas reconnus par le CAMES. « C'est un processus et une démarche à suivre et, qu'on soit université publique ou privée on y est astreint si on veut la reconnaissance », a-t-il insisté.
De son avis, il y a même une troisième étape qui est la reconnaissance de l'UNESCO et l'ISMK figure sur le répertoire mondial de cette institution. Nous sommes dans une
bonne dynamique car les rapports du ministère en charge de l'enseignement supérieur ont attribué une note de 17,54/20 à l'ISMK qui occupe la 7e place au classement national et 1er dans la région du Centre Ouest, foi du PCA. A ceux qui sont à la recherche d'une meilleure formation, il les invite à faire le choix de l'ISMK pour plusieurs raisons selon lui :
D'abord, la rigueur dans la conduite des activités académiques a permis à l'ISMK d'être sur
le répertoire de la plateforme CampusFaso et nous recevons des étudiants
affectés par l'Etat. Cela est un signe de confiance, de crédibilité. Ensuite, avec les diplômes de ISMK on peut postuler aux concours de la fonction publique, aller partout à travers le monde car reconnus par le CAMES et l'UNESCO. Au-delà des reconnaissances, nous travaillons à l'insertion socioprofessionnelle de nos étudiants grâce à des partenariats avec des structures dont l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).