Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a dirigé hier, lundi 21 octobre, l'ouverture des états généraux sur les transports publics. Dans son allocution, il est revenu sur l'urgence de reconfigurer le modèle de transport afin de mieux lutter contre les phénomènes tels que l'insécurité routière.
Les assises du transport se sont ouvertes hier, lundi 21 octobre, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) sous la présidence du chef de l'État, Bassirou Diomaye Faye. Cette rencontre de cinq (5) jours, « devra permettre de répondre aux besoins croissants des usagers en renforçant la compétitivité de l'économie sénégalaise notamment à travers le développement des chemins de fer et des corridors routiers ouest africains », soutient le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
Mieux louant l'importance de ce cadre d'échanges entre acteurs du secteur, il a jugé que la réforme du transport, « ne peut se réaliser sans un dialogue inclusif direct et prospectif entre les différents acteurs de l'écosystème des transports ». Mieux, il estime qu'il est important, « d'établir un état des lieux rigoureux et de réfléchir aux solutions durables pour remédier aux problèmes endémiques du secteur ». Il invite les participants ainsi, « à dresser un diagnostic complet des différents sous-secteurs des transports publics routiers ferroviaires et aériens ».
Conscient du rôle des transports publics dans le développement de l'économie, Bassirou Diomaye Faye affirme, « qu'il est impératif d'accélérer la mise en oeuvre de projets transfrontaliers notamment dans le domaine du transport routier et ferroviaire » qui reste, dit-il, « un défi majeur pour bon nombre de nos pays ». Il urge aussi de repenser le modèle de transport public pour une meilleure sécurité sur les routes. « Au Sénégal, la mobilité des personnes en toute sécurité et en toute sûreté demeure un défi permanent. Malgré l'amélioration de la qualité de nos infrastructures routières, les accidents continuent de faire encore de nombreuses victimes », souligne-t-il.
Le président Faye ne se réjouit pas des difficultés observées dans la mobilité à Dakar. « Les embouteillages chroniques à Dakar, occasionnent des pertes de temps considérables malgré les efforts déployés dans la construction de routes, de ponts et la réalisation de projets urbains de masse », affirme-t-il. Parlant de la sécurité routière, le chef de l'Etat tout en estimant qu'ils ne sont pas un problème insoluble, trouve, « qu'il est impératif que chacun en particulier les acteurs sociaux professionnels de transports publics routiers, s'engage dans une introspection sincère et une prise de conscience en toute responsabilité ».
Le président de la République dit en outre avoir demandé à son gouvernement, « à lui proposer un plan d'urgence de prévention et de sécurité routière qui soit exécuté avec la plus grande rigueur ».