TLDR
- La Zambie prévoit de multiplier par quatre sa production de cuivre d'ici le début des années 2030 en développant des dizaines de licences d'exploitation minière avec des investisseurs privés.
- Plus de 40 permis d'exploitation minière seront transférés à une entreprise publique pour être négociés avec des partenaires privés afin d'atteindre cet objectif de production ambitieux.
- L'État conservera une participation minoritaire dans les entreprises sans s'impliquer directement dans les opérations.
La Zambie s'apprête à développer des dizaines de licences d'exploitation minière en collaboration avec des investisseurs, dans le but d'augmenter de manière significative sa production de cuivre.
Deuxième producteur de cuivre en Afrique, ce pays d'Afrique australe a un plan ambitieux visant à plus que quadrupler sa production d'ici le début des années 2030. Pour atteindre cet objectif, des investissements substantiels seront nécessaires afin de transformer les projets à un stade précoce en mines pleinement opérationnelles.
Plus de 40 permis miniers, réservés par le ministère des mines, seront transférés à une entreprise publique, qui négociera des accords avec des partenaires privés. L'État détiendra des participations minoritaires importantes dans ces entreprises, mais ne participera pas aux opérations.
Points clés à retenir
La Zambie se prépare à une forte augmentation de sa production de cuivre en s'associant à des investisseurs pour développer de nouveaux projets miniers. Les opérateurs existants, tels que First Quantum Minerals Ltd. et Barrick Gold Corp. qui ont assuré les deux tiers de la production de cuivre de la Zambie l'année dernière, s'efforcent déjà d'accroître leur production. La société d'État, détenue par l'Industrial Development Corp. de Zambie, fournira les licences et les données d'une étude géophysique financée par le gouvernement pour soutenir les projets.