L'Internet est porteur de progrès à plus d'un titre. Cependant, à travers cet outil se développent des comportements nocifs qui prennent de l'ampleur partout dans le monde, y compris dans l'espace numérique congolais. La cybercriminalité, ensemble d'activités criminelles perpétrées en utilisant les nouvelles technologies de l'information et des réseaux de communication, est particulièrement redoutable.
Piratages informatiques entraînant d'importantes pertes financières pour les entreprises et les particuliers ; violations de vie privée ; atteintes à la souveraineté des Etats figurent parmi les innombrables actes illégaux, en constante progression, liés aux attaques cybernétiques qui posent aujourd'hui des défis juridiques et imposent des investissements conséquents en cybersécurité.
Dans sa démarche visant à assainir le cyberespace du pays, le gouvernement a mis en place un arsenal juridique qui doit être appliqué par des sachants. Ainsi, l'exécutif a organisé un séminaire à ce sujet, du 15 au 16 octobre à Brazzaville, au profit des magistrats, policiers, militaires, gendarmes et douaniers pour renforcer leurs compétences juridiques en matière de répression et expliquer les techniques fondamentales d'enquête criminelle dans le domaine du numérique.
Seulement, au-delà des séminaires périodiques, la sensibilisation aux risques du numérique, l'éducation à la cybersécurité doivent intégrer les programmes éducatifs de sorte que l'école congolaise, du primaire au supérieur, dans sa vocation à former des citoyens éclairés, joue sa partition.