Le président de l'assemblée provinciale du Kasaï-Central, Daniel Lukusa, a suspendu le directeur administrateur de cet organe délibérant. Il lui reproche d'avoir violé le règlement intérieur de l'institution en donnant la possibilité à la convocation d'une plénière pour traiter les pétitions contre les membres du bureau. Pourtant, souligne-t-il, celles-ci sont tombées caduques après que 48 heures sont largement dépassées.
Daniel Lukusa explique que la position de ce directeur a entretenu un conflit entre les députés provinciaux du Kasaï-Central. Il lui interdit donc de fouler ses pieds dans l'enceinte de l'assemblée.
Détournements d'émoluments
Des élus ont signé des pétitions contre Daniel Lukusa, Papi Noël Kanku, Anaclet Muyaya, Jean Mazala et Justin Mangala, respectivement président, vice-président, rapporteur, rapporteur adjoint et questeur du bureau de l'assemblée provinciale du Kasaï-Central.
Ils les accusent de détournements de leurs émoluments et d'incompétence. Samedi 19 octobre courant, la vice-ministre de l'Intérieur a envoyé un télégramme, remettant à une date ultérieure l'examen de cette pétition. Elle dit vouloir éviter l'instabilité des institutions provinciales du Kasaï-Central. Pour sa part, Daniel Lukusa a, dans un communiqué, fait savoir que 48 heures étant largement dépassées sans convocation d'une plénière sur les pétitions, ce débat tombe caduque.