Dakar — L'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (ANPEJ) a désormais pour mission d'orienter ses actions vers le monde rural, en travaillant à l'identification de métiers pouvant générer le maximum de revenus, a-t-on appris mardi du responsable des curricula et des innovations pédagogiques au ministère de la Formation professionnelle, Abdalahi Faiz Ndoye.

"En milieu rural, nous avons vu qu'il était nécessaire d'identifier des métiers porteurs et de travailler à offrir à cette jeunesse rurale des emplois qui vont leur permettre non seulement d'avoir un développement personnel et professionnel, mais aussi de contribuer au développement de leur localité", a-t-il dit.

M. Ndoye, inspecteur de l'enseignement technique de formation, s'exprimait en marge de la cérémonie d'ouverture d'un atelier de partage sur les conclusions de l'étude de faisabilité technico-économique, d'impact environnemental et social du Projet d'appui aux jeunes pour la promotion de l'emploi en milieu rural (PAJER).

Le ministère de la Formation professionnelle, a-t-il dit, travaille à "développer la territorialisation des offres de formation professionnelle et technique".

Il s'agit, dans ce cadre précis, de "tenir compte des potentialités, des ressources, des spécificités, mais également des dynamiques des zones rurales pour proposer une offre de formation qui va permettre de les développer".

M. Ndoye signale que la nouvelle cartographie des établissements de formation professionnelle "est en train de mailler l'ensemble des départements du Sénégal, mais surtout de proposer à chaque département, à chaque pôle, une offre véritablement adaptée aux potentialités locales".

Le service qu'il dirige travaille aussi à "la déconcentration de la formation professionnelle et technique dans les 14 régions du pays, pour une prise en charge des préoccupations des acteurs concernés".

Le responsable des curricula et des innovations pédagogiques au ministère de la Formation professionnelle a évoqué un "large éventail" de qualifications, qui visent à "répondre aux besoins actuels et futurs du marché du travail".

"Ce large éventail est composé de 30 certificats professionnels de spécialité, de 23 certificats d'aptitude professionnelle, d'un brevet d'études professionnelles, de 10 brevets de technicien et d'autant de brevets de technicien supérieur", a dit M. Ndoye.