Dakar — La directrice générale de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (ANPEJ), Sinna Amadou Gaye, a préconisé mardi une synergie d'actions et une mutualisation des ressources, pour mettre en oeuvre des mécanismes renforçant l'employabilité pour favoriser la création d'opportunités d'emplois dans les secteurs agrosylvopastoral et aquacole.
Mme Gaye présidait un atelier de partage sur les conclusions de l'étude de faisabilité technico-économique, d'impact environnemental et social du Projet d'appui aux jeunes pour la promotion de l'emploi en milieu rural (PAJER), une rencontre ouverte le même jour à Dakar.
Cette étude a été réalisée par l'ANPEJ, avec l'aide du groupe SOTERCO, spécialisé dans le génie rural, l'eau et l'assainissement, le développement rural, etc.
Elle vise à "examiner et à enrichir" les rapports sectoriels, afin de porter "des choix pertinents sur la priorisation et la sélection des filières dans les secteurs agrosylvopastoral et aquacole à plus fort potentiel économique susceptibles d'offrir des opportunités d'emplois pour les jeunes en milieu rural".
La directrice générale de l'ANPEJ, présidant la cérémonie d'ouverture de cet atelier, a appelé à "une volonté commune conjuguée avec une forte résilience et une abnégation", en vue d'arriver à "explorer et à mettre en oeuvre des mécanismes qui vont renforcer l'employabilité et favoriser la création d'opportunités d'emplois dans les secteurs agrosylvopastoral et aquacole".
Dans cette perspective, Mme Gaye mise sur une "synergie d'action et une mutualisation des ressources, pour une atteinte rapide des objectifs visés".
La directrice générale de l'ANPEJ, Sinna Amadou Gaye
"Vous mesurez le niveau de mon engagement par rapport à l'aboutissement des travaux. L'atelier offre un cadre de discussions pour les participants sur les questions qui m'interpellent en tant que directrice générale de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes", a-t-elle déclaré.
Selon le représentant du ministère de la Formation professionnelle, Abdalahi Faiz Ndoye, une "analyse socio-économique permet d'identifier les forces et faiblesses des chaînes de valeur, de dresser un état des lieux de l'environnement économique et professionnel, et d'orienter la planification future".
"Ces analyses sont une boussole qui guidera nos actions futures pour garantir un alignement parfait entre l'offre de formation et les besoins du marché du travail", a indiqué M. Ndoye.
Il a relevé que les résultats des études sur les chaînes de valeur sylvopastorales et halieutiques révèlent que "ces secteurs offrent un potentiel de croissance considérable et abritent de nombreux métiers porteurs".
La représentante du ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Élevage, Khady Dramé, s'est réjouie de la tenue de cet atelier.
Elle a fait part de la disponibilité de ce ministère à "accompagner l'initiative de l'ANPEJ relative à la création d'opportunités d'emploi des jeunes à travers les chaînes de valeur agrosylvopastorales et aquacoles au niveau rural".
Mme Dramé rappelle que le développement des chaînes de valeur est pris en compte dans le plan stratégique de développement de la souveraineté alimentaire.
La Banque ouest-africaine de développement annonce avoir mis à la disposition de l'État du Sénégal "une avance de fonds d'un montant de 300 millions" de francs CFA, pour le financement des études relatives au PAJER.