Une réunion sur la situation en Centrafrique s'est tenue ce mercredi 23 octobre devant le Conseil de sécurité de l'ONU
Parmi les bons points que la cheffe de la Minusca décerne à Bangui: ceux pour l'implémentation de l'Accord de paix de 2019. La dissolution des six groupes armés signataires de la Ligue centrafricaine pour la révolution, la LCR, et leur désarmement sont en effet restés effectifs - certains membres ont même été intégrés dans les forces armées nationales.
Les autres progrès soulignent la bonne gestion des frontières et la restauration de l'autorité de l'Etat. Hier, la RCA a d'ailleurs signé un accord de sécurisation des frontières et de patrouille conjointe avec le Tchad, et la semaine dernière, avec la République démocratique du Congo.
Pour autant, le report des élections à avril prochain, faute de fonds suffisants, a été pointé par les membres du Conseil... La volatilité de la situation sécuritaire au nord-est et à l'est du pays aussi : là, des groupes armés se disputent encore le contrôle des routes ou des mines.
Hier, la Russie a appuyé la demande de la Centrafrique de lever les restrictions sur les exportations de diamants, Moscou expliquant qu'un nouveau code minier a été mis en place en mai dernier. Enfin, l'afflux de 29.000 Soudanais qui ont trouvé refuge en RCA a fait prendre conscience de l'aggravation de la situation humanitaire.