Mbour — Des décideurs publics, des experts des finances et de la fiscalité, entre autres, sont réunis à Pointe Sarène (Mbour Ouest), pour réfléchir sur les nouvelles mutations politiques de la Société nationale de recouvrement (SNR).

"Ce sont des réflexions qui entrent dans une volonté de faire face aux nouvelles mutations politiques de gestion des portefeuilles confiés à la Société nationales de recouvrement (SNR). Cette démarche consiste à réfléchir sur le devenir de la SNR", a dit Babacar Ndiaye, directeur général de la SNR.

Il présidait, mercredi, l'ouverture du séminaire portant sur "le devenir de la SNR". La rencontre prend fin ce jeudi.

Selon lui, "les participants vont réfléchir et tirer des conclusions sur les nouvelles orientations que devra prendre" la SNR pour "faire face à ses nouvelles responsabilités parce qu'on entre dans une nouvelle phase".

Il s'agira durant ces deux jours, "de faire le diagnostic de 1991 à nos jours et voir les difficultés rencontrées en vue d'envisager des solutions afin de d'améliorer la gestion de cette société", a précisé Papa Diouf, président du conseil de surveillance de la SNR.

"La SNR peut faire un travail important dans l'économie du pays", a-t-il relevé, expliquant que l'assainissement du secteur bancaire est un acte très important pour le développement du pays.

Pour M. Ndiaye, "la SNR a besoin de se conformer et de s'adapter aux nouvelles orientations qui entraînent des modifications en cours au niveau textuel avec La loi de 91-21 et le décret d'application de 91-210".

Ces défis, a estimé l'officiel, "portent sur une nouvelle réorientation et un nouveau cadre juridique".

"Nos textes sont adoptés depuis 1991 et entre temps, le Sénégal a connu une évolution dans les finances et le secteur bancaire. Et la SNR a joué un grand rôle dans la restructuration du niveau bancaire au Sénégal tout en continuant de jouer ce rôle dans le recouvrement des créances, qui entre dans sa fonction", a souligné Babacar Ndiaye.