Addis Abeba — La mise en œuvre de l'Accord-cadre de coopération pour le bassin du Nil (CFA) garantit une part équitable de l'eau du fleuve Nil entre les pays du bassin du Nil, a indiqué Feki Ahmed, chercheur en développement des ressources en eau.

L'accord-cadre de coopération du bassin du Nil (CFA) garantit un partage équitable des eaux du Nil entre les pays du bassin du Nil, selon Feki Ahmed, chercheur en développement des ressources en eau.

La Commission du bassin du Nil qui sera créée entre les États du bassin du Nil servira d'institution importante pour l'utilisation, le développement, la protection, la conservation et la gestion du bassin du Nil et de ses eaux.

L'accord-cadre de coopération du bassin du Nil a été ouvert à la signature le 14 mai 2010 et l'Éthiopie, le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda, le Burundi et le Soudan du Sud l'ont ratifié.

Feki Ahmed a noté à l'ENA que l'accord garantit le maintien d'un partage équitable des eaux et des avantages en annulant les traités coloniaux.

L'accord colonial a fait des principaux pays contributeurs d'eau des spectateurs tout en bénéficiant injustement aux non-contributeurs pendant des années, a-t-il ajouté.

En outre, l'accord CFA garantit le bénéfice juste et équitable des pays du bassin du Nil sur une base juridique, a-t-il souligné.

Feki a ajouté que tous les problèmes liés au partage des eaux du Nil entre les pays en amont et en aval seront résolus par le biais de l'accord CFA.

En outre, le chercheur en eau a souligné que l'entrée en vigueur de l'accord CFA est une étape importante pour les pays du bassin du Nil vers la coopération mutuelle.

Selon lui, cela conduira les pays à coopérer mutuellement sur le partage des progrès technologiques, de la puissance humaine et de l'utilisation de l'eau.