- Les marchés financiers africains connaissent une croissance rapide, stimulée par la reprise économique et la réduction de l'inflation, comme le montre l'indice des marchés financiers africains du groupe Absa.
- 23 des 29 pays figurant dans le rapport ont amélioré leur score, grâce au renforcement des actifs des fonds de pension et à un meilleur accès aux marchés mondiaux des capitaux.
- Les pays les plus performants sont l'Afrique du Sud, l'île Maurice, le Nigeria, l'Ouganda et la Namibie, tandis que le Botswana progresse dans le classement et que le Ghana, le Kenya, le Maroc et la Zambie changent de position.
Les marchés financiers africains se développent à leur rythme le plus rapide depuis sept ans, sous l'effet d'une reprise de la croissance économique et d'une baisse de l'inflation, selon le dernier indice des marchés financiers africains d'Absa Group.
Surles 29 pays couverts par le rapport, 23 ont amélioré leur score par rapport à l'année dernière, grâce à l'augmentation des actifs des fonds de pension, à l'accroissement des réserves de change et au rétablissement sélectif de l'accès aux marchés de capitaux mondiaux. Les cinq pays les plus performants restent l'Afrique du Sud, l'île Maurice, le Nigeria, l'Ouganda et la Namibie.
Le Botswana est passé à la sixième place, tandis que le Ghana a reculé à la septième place, et que le Kenya, le Maroc et la Zambie ont clôturé le top 10. L'Égypte se maintient à la onzième place et l'Éthiopie est classée dernière. "Il s'agit d'un répit bienvenu après plusieurs années difficiles au cours desquelles le continent a été confronté aux défis de la pandémie mondiale de grippe aviaire, suivie d'une hausse de l'inflation et des coûts de financement", a déclaré Charles Russon, directeur général par intérim d'Absa.
Points clés à retenir
L'année dernière, les marchés africains ont dû faire face à des taux d'intérêt élevés, à l'affaiblissement des monnaies régionales et à l'impact continu de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Toutefois, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que les économies de l'Afrique subsaharienne connaîtront une croissance de 3,6 % en 2024 et qu'elle s'accélérera pour atteindre 4,2 % en 2025. Le rapport souligne l'amélioration de l'activité des marchés des valeurs mobilières et une plus grande transparence en Égypte, en Éthiopie et au Nigéria, qui sont passés à des régimes de taux de change librement flottants.