Dakar — Le projet "Banlieue sûre", initiée par l'Agence d'assistance à la sécurité de proximité (ASP), a pour objectif d'améliorer la sécurité dans les départements de Guédiawaye, Keur Massar, et Pikine, à travers un dispositif de surveillance physique et électronique, a indiqué le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine.
"Ce projet dont l'objectif est d'améliorer la sécurité dans la banlieue dakaroise à travers un dispositif de surveillance physique et électronique, constitue une contribution de l'ASP à la question de l'insécurité et à la résolution de celle-ci au niveau des quartiers", a-t-il dit.
Le général Tine intervenait lors d'un atelier de deux jours, sur le projet "Banlieue sûre" de Dakar.
Il estime que sa mise en oeuvre devrait garantir une "diminution très significative" du taux de prévalence de la délinquance et du sentiment d'insécurité au niveau de la banlieue.
Selon lui, la stratégie du projet s'articule autour d'une approche intégrée. Celle-ci combine non seulement la mise en place d'un dispositif de surveillance électronique mais aussi le déploiement de 5 000 jeunes assistants à la sécurité de proximité, afin de prévenir la "pollution d'infrastructures".
Le ministre de l'Intérieur précise que le choix porté sur les départements de Guédiawaye, de Keur Massar et de Pikine s'explique par le fait qu'ils concentrent une population estimée à plus d'un million cinq cent mille habitants.
"Le projet banlieue sûre est une réponse à l'insécurité croissante dans les départements de Guédiawaye, de Keur Massar et de Pikine, qui sont des zones où les défis en matière de sécurité sont réels et multiples", a pour sa part souligné le directeur général de l'ASP, Seydina Oumar Touré.
Il a précisé que la réussite de ce projet repose sur une collaboration étroite entre les collectivités territoriales, les forces de sécurité et les acteurs communautaires.