Les zones économiques spéciales (ZES), en constant développement sur le continent africain, sont de véritables vecteurs de croissance économique et d'instruments d'investissements. Dans le contexte de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlécaf), favoriser la floraison de ces méga structures devient un impératif pour le Congo.
Dans cette optique, actionner les leviers de la mise en oeuvre des ZES devrait figurer au coeur des préoccupations du gouvernement si l'on veut débloquer le potentiel de ces structures qui tardent encore à se concrétiser. Pour les pays comme les nôtres, s'arrimer à l'initiative de commerce guidé lancée en octobre 2023 au Ghana permettra des échanges commerciaux significatifs et par la même une occasion de tester l'environnement opérationnel, institutionnel, juridique et commercial en lien avec la Zlécaf.
Si la libre circulation des personnes et des biens est de plus en plus effective entre le Congo et ses voisins de la Cémac, notamment le Gabon, le Cameroun et très prochainement le Tchad via la Centrafrique, la Zlécaf , en tant qu'outil de la liberté économique, constitue une opportunité à saisir.
Autant dire qu'atteindre les objectifs visés par les ZES invite à redoubler d'efforts en vue de leur effectivité. Elles constitueront sans doute à inverser la tendance en matière de croissance, de réduction de la pauvreté, de création d'emplois et de diversification d'une économie dépendante pour l'heure de l'exploitation pétrolière. Il est plus qu'urgent maintenant de s'y engager.