Au Tchad, à deux mois des élections législatives et locales du 29 décembre, les formations politiques continuent de se positionner. Dans la majorité, le MPS a fait éclater la coalition Tchad Uni pour partir seul aux élections.
Dans l'opposition, les Transformateurs de Succès Masra refusent pour le moment de participer, comme d'autres plateformes critiques du pouvoir qui appellent au boycott. Du côté du parti RNDT-Le Réveil, on a décidé de jouer le jeu malgré toutes les critiques contre l'organisation du scrutin.
Le chef de file du RNDT-Le Réveil, l'ex-Premier ministre Albert Pahimi Padacké, estime qu'il faut être cohérent, et que tous ceux qui ont pris part aux échéances référendaire et présidentielle ne peuvent pas maintenant changer de position, car ils sont coresponsables des dysfonctionnements au Tchad.
Albert Pahimi Padacké, est au micro de François Mazet de la rédaction Afrique.