Benguela (Angola) — L'inspecteur général du travail, Manuel Bole, a souligné jeudi, à Benguela, l'importance des premières Journées nationales de médecine du travail, qui visent à diffuser davantage ce domaine de connaissances auprès des employeurs.
Le chef de l'Inspection générale du travail (IGT) intervenait à l'ouverture des premières Journées nationales de la médecine du travail, en représentation de la ministre de l'Administration publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MATPSS), Teresa Rodrigues Dias.
Il a considéré l'événement comme une occasion exceptionnelle d'articuler et d'intensifier l'utilisation de la médecine du travail dans le pays, à travers le processus de diffusion et de formation des différents acteurs sociaux.
Manuel Bole a affirmé que le service de médecine du travail profite non seulement aux travailleurs, mais aide également les entreprises à assumer leurs responsabilités et à promouvoir un environnement de travail sûr et sain.
En ce sens, il a valorisé le rôle de l'IGT en tant qu'organisme de contrôle de l'État et véhicule de diffusion de la législation auprès des employeurs.
Il a également profité de l'occasion pour préciser que les examens médicaux du travail constituent un droit du travailleur, garanti par la loi.
Reconnaissant le rôle de la médecine du travail dans le développement humain, l'inspecteur général du Travail a révélé que l'IGT participe à ces journées dans le but de recueillir et d'absorber les préoccupations qui pourraient faire l'objet d'analyse et d'intervention.
A l'occasion, Manuel Bole a également défendu la nécessité de se concentrer sur les actions pédagogiques, en vue de prévenir, promouvoir et maintenir un lieu de travail sain.
Les premières Conférences Nationales de Médecine du Travail visent à proposer et discuter des lignes directrices et des recommandations pour la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de la médecine du travail.
Sous le thème « Regarder globalement le travailleur comme élément central d'une unité économique et productive », la réunion aura dix intervenants, qui partageront leurs connaissances et expériences, contribuant ainsi à façonner un avenir plus sûr et plus sain pour les travailleurs en Angola.
Parmi les intervenants, il y a Aida de Menezes, PDG du Centralab et spécialiste en médecine du travail, Rui Capo - médecin du travail à la Clinique Multiperfil, formateur et chercheur en santé au travail, Mário Tavira - inspecteur du travail, et João Puaty - président du Collège de Spécialité Médecine du Travail.
Lors de l'événement, les thèmes tels que « Déclaration des maladies professionnelles du point de vue des médecins du travail », « Témoignage réel - Maladies professionnelles existant en Angola » et « Réputation et crédibilité dans l'exercice de la santé au travail » seront débattus lors d'une table ronde.
L'ordre du jour comprend également la présentation du nouveau décret présidentiel 179/24 sur la santé, la sécurité et l'hygiène au travail, en plus de l'approche sur le « Code international d'éthique de la médecine du travail et de la Convention 161 de l'OIT».
La médecine du travail vise à prévenir les maladies professionnelles résultant des risques auxquels les travailleurs sont exposés sur leur lieu de travail.