La 8e édition de Babi Slam a débuté jeudi à Abidjan. En mai dernier, l'Ivoirienne Noférima Fofana avait remporté la Coupe du monde de slam, mettant en lumière une discipline qui mêle poésie et art de la scène, et qui continue de s'imposer en Côte d'Ivoire. Le festival Babi Slam réunit plusieurs slameurs de la scène ivoirienne, mais aussi de la sous-région.
Mariusca, slameuse de Brazzaville, invite les jeunes à être fiers de leur culture. Participer au festival Babi Slam qui s'est ouvert jeudi à Abidjan est opportunité pour elle, de s'imprégner des pratiques ivoiriennes.
« Je ne vis que du slam. C'est à la fois ma passion, et maintenant, aussi ma profession depuis quelques années. C'est pourquoi on essaie de multiplier les activités, même au niveau du pays, de trouver comment faire rayonner cet art de manière réelle. C'est un privilège d'être ici, c'est aussi des instants de partage », confie l'artiste.
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Accepter Gérer mes choix Ce festival est organisé depuis huit ans par le collectif Au Nom du Slam. C'est un cadre d'échange qui permet aussi de former et de conseiller des slameurs. Bee Joe, l'un des pionniers de la discipline en Côte d'Ivoire, veut susciter la créativité.
« On peut tout dire avec le slam : partager ses ressentis, exprimer ses colères, ses joies. Puis, être libre de le dire. La contrainte, c'est d'écrire avec la charge émotionnelle qui convient », glisse-t-il.
Babi Slam, c'est trois spectacles, des conférences et des masterclass dans des écoles, pour alimenter l'engouement autour de cette discipline auprès des plus jeunes.