Le groupe intergouvernemental des vingt-quatre pour les questions monétaires internationales et le développement (G24) milite pour une poursuite de la réformes des institutions financières internationales.
Dans un communiqué de presse, le G24 soutient que l'approbation d'un troisième siège pour l'Afrique subsaharienne au conseil d'administration du Fmi permettrait de mieux faire entendre la voix de la région, améliorerait sa représentation et, dans le même temps, réduirait la charge de travail de ses responsables.
«En outre, nous recommandons de poursuivre les réformes de la gouvernance des Bmd et des institutions financières internationales afin de corriger la sous-représentation de certaines régions et des femmes dans les postes de direction et à haute responsabilité », lit-on dans le document.
Le G24 appelle tous les pays à achever dans les meilleurs délais les procédures internes d'approbation de la 16ème révision générale des quotes-parts. Le G24 dit attendre le résultat des efforts actuellement déployés pour élaborer des méthodologies envisageables pour une nouvelle formule de calcul des quotes-parts et nous espérons qu'ils ouvriront la voie à un réalignement des quotes-parts qui reflète le poids économique relatif des pays membres et renforce la voix des Ppepd dans le cadre de la 17e révision générale des quotes-parts.
Attendu que cette révision est capitale pour la légitimité du Fmi, le G24 souligne l'importance de respecter l'échéance de juin 2025. Il se félicite également des progrès accomplis dans la mise en oeuvre de la feuille de route de la réforme du Groupe de la Banque mondiale. Le lancement de la plateforme de garantie de portefeuille et le renforcement des efforts de mobilisation de capitaux privés peuvent contribuer à apporter des ressources supplémentaires pour aider les pays clients à répondre à leurs besoins de développement.