La situation de précarité sociale se corse de plus en plus chez les bailleurs immobiliers de la région de Sédhiou. Face à la presse hier, jeudi 24 octobre, ils ont annoncé un retard de quinze mois de location que leur doit l'Etat du Sénégal et demande avec véhémence la régularisation afin de subvenir à leurs besoins et engagements notamment auprès des institutions financières de la place.
Les bailleurs immobiliers de la région de Sédhiou et propriétaires des bâtiments conventionnés par l'Etat, regroupés au sein d'un collectif, n'en peuvent plus de garder patience après 15 mois de retard de paiement de location. Ils l'ont fait savoir hier, jeudi, par une déclaration. « Au moment où je vous parle, l'Etat nous doit quinze mois d'arriérés de location. Imaginez la situation dans laquelle nos familles vivent. Nous avons des difficultés pour la scolarisation de nos enfants en cette période de rentrée des classes et parmi nous se trouvent des malades qui doivent se soigner », explique Souleymane Sow, le secrétaire général des bailleurs de la région de Sédhiou.
Et de poursuivre sur les déboires en cours des bailleurs qu'ils sont : « il y a des retraités parmi nous qui ne comptent que sur cet argent pour subvenir à leurs obligations quotidiennes. La plupart d'entre nous ont fait des prêts bancaires pour construire et imaginez si la banque débite sur leur compte et en retour ne reçoivent rien. C'est vraiment dramatique ce que nous sommes en train de vivre comme préjudice ».
Ces bailleurs interpellent les pouvoirs publics à accéder à leur demande pour abréger leur calvaire : « c'est avec beaucoup de détermination que nous avons participé au changement de régime dans l'espoir que les choses allaient changer mais jusque-là, c'est la même galère. Nous demandons au président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko de nous aider à résoudre définitivement cette équation » conclut Souleymane Sow, le secrétaire général des bailleurs immobiliers de la région de Sédhiou.
Les membres de ce collectif n'en sont pas à leur première sortie pour dénoncer avec véhémence ces retards de paiement de location des bâtiments conventionnés de l'Etat et déclarent compter sur ces recettes pour subvenir à leurs besoins et dans un contexte de plus en plus difficile.