- BII prévoit un afflux de fonds privés pour les réseaux électriques africains afin d'élargir l'accès à l'énergie et d'intégrer des sources plus propres.
- Les voies de financement traditionnelles telles que les prêts de la Banque mondiale pourraient ne pas être suffisantes pour moderniser les réseaux à grande échelle, ce qui pousserait à des investissements plus privés.
- Le Kenya a récemment signé un accord de 736 millions de dollars avec Adani Energy Solutions pour trois nouvelles lignes électriques, démontrant ainsi l'intérêt des investisseurs privés pour le secteur.
British International Investment (BII) prévoit un afflux de fonds privés pour les réseaux électriques africains, une étape essentielle pour élargir l'accès à l'énergie et intégrer des sources plus propres sur le continent.
"La transmission en termes de capital nécessaire est la prochaine évolution", a déclaré Chris Chijiutomi, responsable de l'Afrique chez BII. Avec l'aggravation des contraintes budgétaires des gouvernements, les voies de financement traditionnelles, telles que les prêts de la Banque mondiale, risquent de ne plus suffire pour moderniser les réseaux à grande échelle.
La stratégie d'investissement de BII jusqu'en 2026 comprend jusqu'à 500 millions de dollars par an de financement climatique pour l'Afrique, couvrant les énergies renouvelables et les projets de transmission. Les investisseurs privés saisissent déjà cette opportunité. Le Kenya, par exemple, a récemment signé un accord de 736 millions de dollars avec Adani Energy Solutions pour trois nouvelles lignes électriques.
Points clés à retenir
La transition énergétique de l'Afrique dépend de l'amélioration des réseaux, et les capitaux privés se mobilisent pour combler les déficits de financement à mesure que les finances publiques se resserrent. Les investissements de BII soulignent l'évolution vers une infrastructure énergétique durable, en mettant l'accent sur les énergies renouvelables et les solutions décentralisées, alors que le continent modernise son paysage énergétique.
Alors que les projets gaziers sont limités, les solutions renouvelables, telles que l'énergie solaire décentralisée et le stockage par batterie, gagnent en popularité. Les tendances mondiales en matière d'énergies renouvelables 24 heures sur 24, combinant le solaire, l'éolien et les batteries, pourraient bientôt atteindre les marchés africains.