Dans un communiqué, "les membres majoritaires de la fédération" ont décidé de « briser le silence dans l'intérêt majeur de faire connaître au public sportif congolais la réalité véritable de ce qui mine la Fédération congolaise de football (Fécofoot) ». Ce groupe des dirigeants des clubs ayant participé à l'assemblée générale extraordinaire du comité exécutif du 5 octobre plaident pour l'application des instructions de l'instance suprême du football pour éviter des sanctions.
Dans leur document, les membres majoritaires de la Fécofoot pensent que les différentes initiatives qui ont été menées par certains dirigeants de clubs et la commission ad hoc ne respectent pas les textes. Ils souhaitent que tous ceux qui sont pour le devenir radieux du football congolais se préparent pour affronter le comité exécutif actuel dirigé par Jean Guy Blaise Mayolas à l'assemblée générale élective de 2026 au lieu de divertir le public.
Le collectif des membres majoritaires de la fédération a, dans leur document, expliqué, selon eux, les raisons et causes de la crise qui secoue actuellement le football congolais avec l'opposition de la commission ad hoc mise en place par certains clubs et le comité exécutif. Il pense que la crise actuelle est due à l'incompréhension et le manque de sincérité de certains dirigeants qui sont manipulés.
« Tout part du jeudi 4 Juillet 2024, avec la signature de la motion de défiance signée par 11 équipes, à savoir AC Léopards, AS Cheminots, AS JUK, -AS Otohô, Cara, Diables noirs, Etoile du Congo, FC Kondzo, Interclub, JST et Patronage, avec deux points capitaux : ne plus poursuivre la Coupe du Congo et ne plus participer à toutes les activités organisées par la Fécofoot. Ce qui est paradoxale, c'est que ce collectif des membres veut de quelque chose et de son contraire en même temps car, le 6 juillet 2024, il y a eu tirage au sort de la Coupe du Congo, édition 2024, et 6 équipes sur les 11 étaient présentes », explique le document.
Ils invitent le public sportif congolais à la vigilance et à faire preuve de discernement. Ils s'alignent, en effet, du côté de la Fédération internationale de football association (Fifa) avec ses conclusions transmises dans son courrier du 16 octobre 2024 adressé au secrétaire général de la Fecofoot, Badji Mombo. « Si la Fifa arrivait à sanctionner le Congo, les vrais responsables ne seraient autre que la commission ad hoc et le collectif des membres, car l'exécution de l'ordonnance du tribunal par Me SOW n'a pas subi d'entorse auprès du comité exécutif de la Fécofoot bien qu'étant élu légalement », ont averti les auteurs du document.
Dans le document, ce collectif explique que du 10 au 12 septembre dernier, la Fécofoot a organisé un séminaire sur la sécurité et la surêté dans les stades, toutes les quatorze équipes de la ligue1 ont été représentées, dont dix équipes signataires de la motion de défiance, exception faite pour Patronage, qui n'est pas membre de l'Assemblée générale. Ce collectif composé de trente et un membres, dont douze des ligues, sept clubs de ligue 1, deux clubs du football féminin, quatre clubs de ligue 2 et six clubs départementaux, s'oppose à l'ingérence de certaines autorités.