Congo-Brazzaville: Gestion des terres - Mieux protéger les droits fonciers coutumiers

Lors d'un atelier organisé du 24 au 25 octobre à Brazzaville par le Forum pour la gouvernance et les droits de l'homme (FGDH), le président de cette structure, Maixent Agnimba Emeka, a évoqué la nécessité de la reconnaissance des droits fonciers coutumiers en faveur des populations locales.

La sécurisation des droits fonciers coutumiers au Congo a été au cœur de l'atelier du FGDH dans le but d'identifier les défis et perspectives à travers notamment des échanges sur diverses problématiques y relatives avec des participants venus des départements ministériels concernés par le sujet. Cet atelier, à dire vrai, intègre le projet : "Appui à la sécurisation et la gestion durable des terroirs des communautés locales et des populations autochtones" mis en œuvre par le FGDH.

« Si les populations locales et autochtones sont mieux outillées dans la gestion des terres auxquelles elles ont droit, elles peuvent jouer un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de réduction de la déforestation, de conservation de la biodiversité et d'atténuation des effets du changement climatique », a fait savoir Maixent Agnimba Emeka, soulignant la nécessité de reconnaitre les droits fonciers coutumiers de ces populations car, a-t-il révélé, un des problèmes majeurs réside dans l'absence d'actes de reconnaissance officielle desdits droits pour ces communautés.

Mieux sécuriser les droits fonciers coutumiers au Congo permettra, pour ainsi dire, d'éviter, entre autres, les attributions anarchiques des permis d'exploitation forestière, minière et agroalimentaire ; la déforestation, la dégradation de la biodiversité. Selon le président du FGDH, une synergie d'actions entre les différentes parties devrait permettre de protéger et sécuriser les moyens de subsistance des communautés tout en contribuant à l'exécution réussie des politiques gouvernementales.

« Nous avons invité les administrations qui s'occupent de la mise en œuvre de ces lois afin de concilier les lois nationales avec les droits des populations locales et autochtones, les politiques de développement, la protection des écosystèmes et de la biodiversité », a justifié Maixent Agnimba Emeka. Les recommandations formulées à l'occasion de cet atelier sont issues du travail conjoint entre toutes les parties prenantes.

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