N'ayant pas donné de nouvelles depuis mardi, une secrétaire au Sénat a été retrouvée sans vie dans un puits à Amboaroy Ampanefy. Il s'agit d'un meurtre.
Crime atroce. Une mère de famille de 35 ans, employée au Sénat, a été découverte morte dans l'enceinte de sa nouvelle maison, à Amboaroy-Antalata, dans la commune d'Ampanefy, au district d'Atsimondrano, jeudi peu avant 16 heures.
Elle travaillait comme secrétaire pour deux sénateurs au Palais de verre d'Anosy. Un responsable au sein de cette institution a expliqué qu'elle se présentait toujours au bureau pour accomplir ses tâches quotidiennes, jusqu'à ce que ses collègues apprennent sa disparition inquiétante.
Selon les dernières nouvelles la concernant avant qu'elle ne devienne introuvable et injoignable au téléphone, elle avait visité sa villa basse en cours de finition à Amboaroy mardi matin, où elle avait également déposé des matériaux de construction. Depuis, elle n'avait plus donné signe de vie. Ses proches l'ont recherchée sans succès.
Le même jour, son gardien, premier suspect dans cette affaire, a pris la fuite et demeure en cavale jusqu'à l'heure actuelle.
Plainte
Jeudi, le parquet a reçu une plainte contre lui pour enlèvement et a transmis l'enquête à la Brigade criminelle (BC). Une investigation a été menée tambour battant. Dans l'après-midi, vers 16 heures, la police a été informée que la trentenaire venait d'être localisée au fond du puits dans la cour du bâtiment. La BC et la police scientifique et technique, accompagnées de la fille unique de la défunte, ont rapidement rejoint les lieux.
Remontée à la surface, la victime était nue lorsqu'elle a été sortie d'un drap blanc dans lequel son assassin l'avait enveloppée. Ses poignets avaient été attachés avec une corde en nylon. Sa tempe droite avait été perforée avec un objet tranchant.
Son front et sa tête portaient des bleus, probablement causés par des coups d'objet métallique. Ces blessures, relevées sur des zones vitales, ont été à l'origine de son décès, selon des sources fiables.
Le corps a été transporté à la morgue du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona par la police. Il reste à déterminer le mobile du crime et à mettre la main sur l'auteur du forfait.