Les hommes des cavernes. Retour vers le futur. Et on en passe et des meilleurs.
Les lendemains seront de plus en plus durs avec un délestage impitoyable et sans la moindre solution à l'horizon. La Jirama comme la population sont dans les cordes. Jusqu'à quand les entreprises, les sociétés et les particuliers pourront-t-ils tenir ? Il faut scruter le ciel pour voir si la météo est plus généreuse aujourd'hui. Le monde est parfois injuste. Pourquoi la pluie tombe-t-elle en abondance là où on n'en a pas besoin, comme en France, aux Philippines, en Serbie ou ailleurs, alors qu'ici on implore le ciel sans succès ? Même les valeureux prophètes, faiseurs de miracle en échange de monnaies sonnantes et trébuchantes, n'arrivent pas à dompter dame nature. On se demande d'ailleurs si les prières servent à quelque chose, à en juger ce qui se passe en ce moment. La pauvreté et les difficultés forment des grandeurs directement proportionnelles au nombre d'églises et de sectes qui se forment ici et là.
Les week-ends deviennent des calvaires durs à passer. Sans télé, sans téléphone, sans eau... on ne peut qu'avoir l'humeur noire. C'est d'autant plus vrai que le foyer est éclairé par une lumière noire.
La colère de la population commence à monter. Les manifestants deviennent agressifs et violents. Ils ont le droit de manifester leur mécontentement, mais cela ne changera rien. Le problème relève plus d'une insuffisance de moyens financiers et matériels que d'une mauvaise volonté des pouvoirs publics ou d'un sadisme irréfléchi. Que peut-on faire quand on n'a que l'impuissance pour résoudre le problème ? Il va falloir puiser dans le désespoir... l'énergie de la résilience pour pallier ce manque d'énergie.