Il y a une unanimité pour affirmer que le pouvoir se stabilise en Tunisie après une décennie sombre marquée, malheureusement, par les malversations, la corruption et les manigances des spéculateurs qui avaient multiplié les pratiques destinées à affamer le peuple dans le cadre d'une déstabilisation avec l'objectif final, pour ces comploteurs, de «rétablir» la situation d'avant le 25 juillet 2021.
Mais c'était compter sans la détermination du Président de la République pour faire sortir le pays du bourbier et des incertitudes dans lesquelles il se débattait à tous les niveaux, politique, social et économique.
Toutefois, le legs étant trop lourd et complexe, il a fallu de la patience et un travail de fourmi pour sortir de l'auberge.
Ainsi, après le parachèvement de l'instauration des institutions grâce à d'immenses efforts sur le plan législatif et juridique, le Chef de l'Etat a entamé une oeuvre méthodique consistant à rectifier le tir à propos des dossiers brûlants. Et Dieu seul sait ô combien ils sont multiples et compliqués à cause de l'accumulation des défaillances, la corruption et bien d'autres pratiques négatives.
Et ayant toujours crié haut et fort quant à la nécessité d'opter pour un Etat social, le Chef de l'Etat démontre, chaque jour, qu'il est un homme de parole et respectueux des engagements pris en s'attaquant d'entrée aux secteurs d'ordre social dont plus particulièrement celui de la santé considéré, à juste titre, comme étant un des droits prioritaires et élémentaires de l'Homme.
Ainsi, suite aux multiples visites inopinées dans des hôpitaux à travers les différentes régions de la Tunisie, le Président Kaïs Saïed s'est penché, dès sa réélection pour un second mandat, sur le domaine de la santé, un secteur à caractère social par excellence.
Se prononçant pour des prestations de services de santé à la hauteur des attentes des citoyens dans les différentes régions, notamment celles de l'intérieur du pays, le Président de la République accorde le suivi rigoureux au projet de la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan.
C'est, donc, dans cet esprit qu'il a réitéré, en présidant jeudi matin, 24 octobre 2024, au Palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres, l'intérêt majeur qu'il accorde au projet de décret portant création de ladite cité médicale, ainsi que la définition de son organisation administrative et financière et de ses modalités de gestion, sachant qu'il s'agit d'un dossier qui traîne en longueur depuis 2020.
D'ailleurs, concernant ce projet comme pour bon nombre d'autres, le Chef de l'Etat avait déjà mis l'accent sur la nécessité d'assurer leur fonctionnement normal dans les délais impartis et de garantir les meilleurs services aux usagers, tout en prenant les mesures légales contre toute personne entravant leur bon déroulement.
Dans ce contexte, le Président a souligné que le peuple tunisien a fait son choix et qu'il est essentiel que chaque responsable et chaque citoyen contribuent à rompre définitivement avec une époque révolue et à entrer dans une nouvelle phase bénéfique à tous et profitable à l'ensemble de la nation.
D'ailleurs à y voir plus clair et de plus près, on réalise que ladite Cité médicale des Aghlabides constituerait non seulement une mutation qualitative dans le secteur de la santé publique en général, mais elle permettra aussi une métamorphose sociale, économique et médicale bien évidemment, dans la mesure où elle devrait rejaillir positivement sur le niveau et la qualité de la vie pour une vaste région de l'intérieur du pays.