Les états généraux sur les transports publics ont permis le diagnostic du transport terrestre qui reste confronté à la vétusté du parc et le manque d'organisation du secteur.
Aux termes de cinq (5) jours d'échanges, les états généraux sur les transports publics, ont été clôturés hier, vendredi 25 octobre. Un consensus global a été trouvé sur la cinquantaine de sujets inscrits au débat. Seuls quatre (4) font encore l'objet de réticence, selon le directeur des transports terrestres, Valdiodio Ndiaye.
Les acteurs tombés d'accord sur la nécessité de règlementer les voitures privées de location, les clandos et les allo-Dakar. « La réforme sur l'agrément de transport est aussi approuvée sous réserve d'autres consultations acteurs », a dit Valdiodio Ndiaye qui trouve anormale l'octroi de deux cent cinquante mille (250.000) agréments à des exploitants. Les participants se sont aussi accordés sur la réglementation obligatoire des deux roues avec leur immatriculation systématique.
Les motocyclistes ne devront plus faire le transport de voyageurs dans la capitale selon une recommandation des états généraux. Leur présence devrait se limiter à la livraison de marchandises. Valdiodio Ndiaye rapportant les conclusions des débats, annonce l'approbation de l'ouverture de gares routières privées puisque la gestion de celles du public doit être améliorée. Afin de garantir une meilleure sécurité routière, les états généraux sur les transports publics, recommandent une limite de l'âge des véhicules de transports des voyageurs à vingt (20) ans contre vingt-cinq (25) pour le transport de marchandises.
Les transporteurs ont plaidé pour le renouvellement du parc.
Pour le permis à point, les assises sont d'accord sur son application, mais avec l'installation d'un comité pour constat des infractions et du calcul des points. Le secteur des auto-écoles sera assaini avec l'instauration d'agréments. Le contrôle à la charge à l'essieu s'accompagne de dispositions dont l'application des sanctions et d'amendes aussi bien aux plateformes que les transporteurs.
Le représentant des chauffeurs, Idrissa Diaw, a plaidé pour une prise en charge sociale des acteurs. Pour lui, Dakar Dem Dikk est cité exemple, parce que ses chauffeurs bénéficient d'une bonne prise sociale contrairement à ceux de l'informel. Il déplore aussi, « l'absence d'aires de repos et de stationnement ». Idrissa Diaw veut une formalisation de leur profession par des contrats de travail. Le représentant des opérateurs de transports routiers, Djibril Ndiaye, a exhorté le ministre à renouveler le parc automobile. Il souhaite aussi que le conseil national de transport prévu par les autorités, soit dirigé par un acteur du secteur.