Médiocre si on peut dire, mais sans animosité. Oui, dans les sphères d'activité où le service rendu au public devrait être de qualité, le personnel en face fait souvent preuve de relâchement, voire d'antipathie.
Prenons le cas des stations de pompage du carburant, les fameuses stations-service. Dès l'instant où est déclarée une pénurie, le comportement des pompistes change subitement. Certains se montrent alors si intraitables que l'on se demande s'ils feraient de bonnes affaires si le client n'achetait pas leur produit.
Prenons en second lieu le cas du transport en commun. Il suffit du petit couac dans la livraison du carburant- il est vrai que la pénurie des dernières semaines était longue et non expliquée par les opérateurs habilités- pour que le phénomène de demi-terrain, longtemps décrié, s'amplifie de plus belle.
Si l'on ne peut imputer la responsabilité des défaillances constatées dans l'approvisionnement du carburant aux patrons des bus assurant le transport dans nos villes, leurs employés ne sauraient pour autant être disculpés. Non seulement, la plupart montrent bien peu d'égards vis-à-vis des usagers mais en plus de sectionner les itinéraires à leur guise au grand dam de ces derniers, ils leur parlent avec le plus grand mépris.
Que ce soit chez les pompistes dans les stations-service, ou auprès des contrôleurs de bus dans le transport en commun, visiblement le client n'est pas roi. Alors oui, chers amis, vous rendez un énorme service à la population mais s'il vous plaît, faites corps avec elle pour gagner son estime et mieux faire tourner vos affaires dans le respect du service client.