Mea culpa. Trois jours après avoir reçu le commissaire de police Anil Kumar Dip, Mgr Jean Michaël Durhône demande pardon à ses «frères et soeurs».
C'est par le biais d'un communiqué émis hier, que l'évêque de Port-Louis a affirmé avoir pris connaissance des réactions suscitées par cette rencontre qui a eu lieu le mardi 22 octobre, à l'évêché. Réactions aussi par rapport à la photo des deux personnalités, qui avait été diffusée. «Je suis conscient que cela a suscité colère et frustration de votre part et que vous avez été blessés. Telle n'était pas mon intention, je vous demande pardon».
Mgr Durhône poursuit : «À travers vos réactions de colère, vous exprimez une frustration devant des situations qui laissent entendre que la vérité est étouffée. Je demande aux autorités d'instituer une instance indépendante et crédible pour enquêter sur les allégations faites sur les bandes sonores».
La rencontre entre l'évêque de Port-Louis et le commissaire de Port-Louis a eu lieu après la diffusion d'écoutes téléphoniques où la voix présumée du commissaire de police profère des phrases blasphématoires. «Les catholiques, comme les non catholiques, ont été profondément blessés par ce qui a été dit sur la Vierge Marie, notre maman. J'ai eu l'occasion de dire notre indignation. Nous devons maintenant réparer la blessure qui a été faite à notre foi», indique Mgr Jean Michaël Durhône. Il a également rappelé que «chaque citoyen de ce pays doit exercer son droit de vote et contribuer à faire que nous puissions voter dans un climat paisible». Avant d'appeler les hommes politiques à «tout mettre en oeuvre pour que les élections se passent dans la paix».