Une charge virulente contre le vice-recteur d'université camerounais fait actuellement grand bruit dans les réseaux sociaux. Dans une tribune cinglante, Claude Wilfried Ekanga Ekanga dénonce la position controversée d'un intellectuel sur l'affaire de la torture de Longué Longué, comparant ses méthodes à celles de la propagande nazie.
L'auteur fustige la métamorphose d'un ancien libre-penseur devenu, selon lui, l'un des plus fervents défenseurs du régime de Yaoundé après sa nomination comme vice-recteur. Il dénonce particulièrement sa tentative de justifier les actes de torture révélés récemment dans une vidéo virale, en inventant des théories de complot impliquant le financement de la crise anglophone.
La tribune établit un parallèle inquiétant entre le rôle des intellectuels dans la montée du nazisme et celui de certains universitaires camerounais qualifiés d'"intellectuels du sang". L'auteur pointe notamment leur capacité à "inverser les paradigmes d'indignation", où le bourreau devient la victime à protéger.
Cette critique soulève des questions fondamentales sur le rôle des universitaires dans la société camerounaise et leur responsabilité face aux atteintes aux droits humains. L'auteur rappelle qu'un véritable enseignant-chercheur devrait oeuvrer pour l'avancement des droits humains plutôt que justifier leur régression.