L'Alliance pour le Renouveau et le Progrès (ARP) a tenue ce samedi 26 octobre 2024 son Assemblée Générale au siège du parti sis à Matoto Khabitaya.
Prenant la parole, Mohamed Nabé, président dudit parti a abordé quelques sujets d'actualités, notamment la nomination des présidents de conseil des quartiers.
Il rappelle qu'ils attendaient impatiemment les autorités par rapport à ces chefs de quartiers.
<< Nous attendions les autorités de pied ferme au tournant, parce qu'il faut le reconnaître, nous étions très perplexes face à la décision qui avait été prise par le Chef de l'État disant que les gouverneurs avaient désormais la lourde charge de procéder à la nomination des chefs de quartiers et des présidents de districts. Heureusement que ce qu'on craignait n'est pas arrivé, parce qu'il y a eu quand-même dans le processus un aspect inclusif. Ce sont les responsables et les personnes résidants dans les différents quartiers qui ont choisi les personnes en même de leur représenté au sein d'un conseil de quartier. Cela veut dire que les listes sont venus de la base au sommet >>, a précisé le président.
Il poursuit en indiquant qu'une commission nationale a été mise en place avec les associations socioprofessionnelles.
<< Nous sommes allés vérifier à la source, effectivement une commission nationale a été mise en place avec les associations socioprofessionnelles, notamment les syndicats, les forces de défense et de sécurité, le ministère de l'Administration du territoire, les mairies et le gouvernorat pour choisir les personnes en fonction des critères qui ont défini. Et je pense qu'aujourd'hui, comme à l'ARP quand c'est bon, nous le saluons, et si c'est le contraire, nous dénonçons, et nous faisons des propositions. Je pense également qu'il faut saluer cet aspect inclusif de la procédure pour la désignation des chefs de quartiers et de districts >>, a-t-il estimé.
Il conclut en exhortant les autorités a regarder de près pourquoi les jeunes protestent dans les quartiers, et revoir un peu la situation de ces quartiers et s'il faut, changer pour le bien de la population.