Afrique Australe: L'Angola réaffirme son engagement à autonomiser les familles

Luanda — La ministre de l'Action Sociale, Famille et Promotion de la Femme, Ana Paula do Sacramento Neto, a réitéré vendredi, à Banjul, en Gambie, l'engagement continu de l'Exécutif angolais en faveur de la diversification de l'économie et de l'autonomisation des familles, en particulier les plus vulnérables.

Selon une note envoyée à l'ANGOP, la responsable a tenu ces propos lors de la 81ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, qui s'est déroulée durant deux jours dans la capitale gambienne.

D'après elle, malgré les difficultés auxquelles le pays fait face, l'État angolais n'a jamais renoncé à ses responsabilités et rempli ses obligations, c'est pourquoi il a adopté des mesures politiques et législatives ayant un impact pertinent pour élever le niveau de vie des Angolais.

Parmi les mesures visant à répondre aux besoins des populations, a-t-il indiqué, figurent la mise en oeuvre de la Stratégie nationale des droits de l'homme et de son Plan d'action qui vise à lutter contre la traite des êtres humains et à éradiquer le travail des enfants (2021-2025), ainsi que d'autres programmes.

A l'occasion, la responsable a aussi souligné que l'Indice de développement humain de l'Angola est de 0,591, soit 0,023 points de plus par rapport à 2021, où il était de 0,586, se classant au 148ème rang sur la liste.

Concernant l'espérance de vie, elle fait savoir qu'elle est passée de 58 à 62 ans entre 2017 et 2022.

A l'occasion, la gouvernante a déclaré que l'Angola était pleinement engagé dans l'élimination des pratiques néfastes, telles que le mariage et la grossesse précoces, la polygamie et la mutilation génitale féminine, les accusations de sorcellerie, entre autres.

« Pour atténuer ces pratiques, nous continuons à travailler sur la sensibilisation en mettant en oeuvre des campagnes. Ces mesures ont été renforcées par des moyens juridiques avec le Code pénal, qui intègre une section sur les crimes contre les femmes, criminalisant, entre autres, les mutilations génitales féminines, dont les peines vont de 2 à 10 ans de prison », a-t-elle précisé.

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