Un conseil présidentiel sera tenu pour la validation des recommandations issues des états généraux sur les transports publics, a annoncé le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye qui s'est engagé pour un respect de toutes les directives édictées. Après cinq (5) jours d'échanges, les états généraux sur les transports publics ont pris fin hier, vendredi 25 octobre.
Les états généraux sur les transports publics ont été clôturés hier, vendredi 15 octobre en présence du ministre, des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye qui a salué, « des échanges sereines, féconds et constructifs ».
Ils ont abouti signale-t-il à une feuille de route consensuel. « Les points de divergence entre acteurs sont passés de douze (12) sur les cinquante (50) sujets de discussion avant les assises à presque zéro », a dit El Hadji Malick Ndiaye. Les seuls points de discorde ajoute-t-il, « seront réglés puisqu'ils sont entre structures de l'État. S'ils n'arrivent pas à s'entendre, l'autorité va décider. »
Pour une meilleure gouvernance du secteur du transport, El Hadji Malick Ndiaye promet un suivi des recommandations de ces états généraux. « Rien de ce qui a été fait et dit ici à Diamniadio, ne sera vain, encore moins rangé aux oubliettes à la suite de cette validation. A cet égard, il sera proposé à la très haute autorité un conseil présidentiel autour des recommandations issues de vos travaux.»
Pour le ministre des infrastructures, « ce sera l'occasion de valider le rapport définitif et de disposer d'une feuille de route de mise en oeuvre et de dispositifs institutionnels de suivi qui permettent de rendre compte de l'état d'exécution des directives présidentielles. »
Pour un respect des recommandations issues de ces échanges, le ministre promet, « l'instauration de rendez-vous avec l'ensemble des acteurs et de tous les citoyens ».
C'est pourquoi dit-il, « le gouvernement s'engage à organiser un suivi trimestriel et une revue annuelle des états généraux des transports publics en vue de s'acquitter de cette exigence constitutionnelle. »
Revenant sur l'application des permis à point, El Malick Ndiaye a tout d'abord émis le souhait d'une meilleure organisation de leurs activités avec le respect de leurs droits sociaux ce qui garantira un meilleur respect du code de la route. « Les permis à points ne sont pas une entrave aux activités des chauffeurs, mais une mesure de leur professionnalisme », soutient-il. El Malick Ndiaye d'ajouter par ailleurs, « le gouvernement accordera un intérêt particulier aux propositions et recommandations formulées».