Deux mois après la rentrée scolaire 2024-2025, les enseignants sont divisés sur la reprise effective des cours, en RDC. Si ceux du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) ont appelé, il y a une semaine, à la reprise des cours, d'autres refusent catégoriquement de renouer avec la craie, exigeant le salaire de 500 USD le mois.
Par exemple au Nord-Kivu, dans plusieurs écoles les cours ne sont pas encore effectives dans la ville de Goma malgré l'appel du SYECO et les enseignants n'étaient pas présents toute la semaine dernière dans plusieurs établissements.
La coordination des écoles catholiques du diocèse de Goma demande aux chefs d'établissements et aux enseignants de reprendre le chemin de l'école à partir de ce lundi.
Toujours au Nord-Kivu, les cours ont repris dans la quasi-totalité des écoles publiques de la ville de Beni comme à Butembo à l'issue de la rencontre entre le maire et les principaux acteurs du secteur éducatif ainsi que de la société civile locale.
Entretemps, la grève persiste au Sud-Kivu voisin. La situation est confuse à Matadi (Kongo-Central) où les élèves se présentent dans des écoles mais beaucoup d'enseignants ne donnent pas cours. Cette timidité est due au défaut de qualité et vice de procédure de ceux qui ont levé la grève, a fait savoir renseigne un syndicaliste. Les enseignants des écoles primaires publiques du Tanganyika ont suspendu la grève et annoncent la reprise des cours dès ce lundi.
Cependant, ils lancent un ultimatum de trois mois au Gouvernement. La situation a évolué au Maniema où le mot d'ordre pour la reprise des cours est suivi. Dans d'autres provinces dont le Haut-Katanga, la Tshopo, le Grand Equateur et ceux de l'espace Kasaï, les activités scolaires se déroulent normalement, en dépit de quelques résistances de grévistes observées encore dans certaines écoles.