Déposé par une large majorité des membres actifs (175 sur 316) au terme d'une assemblée générale extraordinaire tenue le week-end, le président Jean-Marc Yacé n'entend pas céder son fauteuil. Il a apporté la réplique au cours d'une conférence de presse qu'il a prononcée, hier, au siège de la fédération ivoirienne de taekwondo, au Cscticao.
Pour lui, « il n'y a pas eu d'assemblée générale extraordinaire, ce samedi 19 octobre, au Plateau. Il y a plutôt eu une réunion », a-t-il insisté. Pour corroborer son assertion, le maire de Cocody et ses collaborateurs ont brandi le même article 20, alinéa 2 qui a autorisé les 175 clubs à convoquer une assemblée générale extraordinaire.
« L'assemblée générale de la fédération se réunit une fois par an en séance ordinaire. En outre, elle peut se réunir en session extraordinaire à la demande du président ou des 2/3 des membres du comité directeur. Elle est aussi convoquée à la demande motivée de la majorité absolue des associations de base en règle de leurs obligations fédérales au cours de la saison sportive », ont-t-il souligné. Ce qui, selon eux, n'a pas été respecté dans ce cas de figure.
Sur la question de savoir pourquoi il n'a pas organisé de compétitions nationales, Jean-Marc Yacé a rejeté la faute sur son vice-président chargé des Ligues. « Il y a un président chargé des Ligues. Ce dernier est en contact avec les responsables des différentes Ligues pour mettre en exécution la feuille de route de la fédération », a répondu M. Yacé.
Comme haut fait, il a révélé que « c'est sous mon mandat que le Kukkiwon a été installé en Côte d'Ivoire. Dites aux gens de nous laisser travailler. Ce n'est pas la première fois qu'on n'organise pas d'assemblée générale à la fédération ou qu'on parle de scandale sexuel à la fédération... », a lancé comme message Jean-Marc Yacé, convaincu que des individus tapis dans l'ombre sont déterminés à lui mettre les bâtons dans les roues. Il a promis tirer certaines choses au clair et si possible prendre des sanctions.