L'Algérie a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence lundi pour discuter de la situation au Moyen-Orient, suite aux attaques militaires, menées à nouveau, par l'armée d'occupation sioniste contre la République islamique d'Iran.
Dans la nuit de vendredi à samedi, l'entité sioniste a mené des attaques contre l'Iran, visant des sites militaires dans les provinces de Téhéran, Khouzistan et d'Ilam, avait indiqué la force de défense aérienne iranienne, précisant que le système de défense aérien a réussi à intercepter et à contrer l'agression sioniste.
L'Iran a "condamné" les frappes sionistes contre son territoire, soulignant son "droit" et son "devoir de se défendre".
Selon le chef de la diplomatie iranienne, quatre soldats de l'armée iranienne sont tombés en martyrs suite à ces attaques.
Ces nouvelles attaques sionistes contre l'Iran ont suscité de nombreuses réactions à travers le monde, condamnant une "atteinte" à la souveraineté du pays et une violation du droit international.
L'Algérie a condamné "avec force" et dénoncé "avec fermeté" les attaques menées par l'armée d'occupation sioniste contre la République islamique d'Iran, tout en exprimant sa "solidarité avec les frères en Iran suite à cette odieuse agression qui constitue une atteinte éhontée à la souveraineté de leur pays et une violation flagrante de la charte des Nations Unies et des principes du droit international".
Le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à un arrêt immédiat de l'escalade de la violence au Moyen-Orient, après ces attaques nocturnes de l'armée sioniste contre des cibles militaires en Iran, se disant "profondément alarmé".
La Syrie qui a condamné cette nouvelle agression sioniste, a exprimé sa solidarité avec Téhéran, soutenant "le droit légitime de l'Iran à se défendre et à protéger son territoire et la vie de ses ressortissants".
Le gouvernement irakien a, pour sa part, mis en garde contre les "conséquences dangereuses" résultant du "silence de la communauté internationale" face au "comportement brutal" de l'entité sioniste.
Le Qatar a dénoncé une "violation flagrante de la souveraineté de l'Iran", appelant "toutes les parties concernées à faire preuve de retenue ".
Condamnant les frappes sionistes, le Koweït a estimé qu'elles reflétaient "la politique de chaos" menée par l'entité qui "met en péril la sécurité de la région".
De son côté, le Royaume d'Arabie saoudite a condamné les frappes sionistes en Iran en réitérant sa "position ferme de rejet de l'escalade du conflit dans la région", qui "menace la sécurité et la stabilité des pays et des peuples" au Moyen-Orient.
Pour sa part, la Turquie a appelé à "mettre fin à la terreur créée par (l'entité sioniste) dans la région", exhortant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux crimes sionistes.
Le ministère russe des Affaires étrangères s'est inquiété d'une "escalade explosive" après ces frappes sionistes contre l'Iran.
"Nous sommes profondément préoccupés par l'escalade explosive en cours (...) qui fait peser de réelles menaces sur la stabilité et la sécurité de la région", a déclaré la Russie.
L'Allemagne et la France ont mis en garde contre toute "escalade", redoutant ses conséquences sur la stabilité de la région du Moyen-Orient.
"Le cycle dangereux d'attaques et de représailles risque de provoquer une nouvelle extension du conflit régional", a prévenu, de son côté, l'Union européenne, appelant, elle aussi, à "la plus grande retenue".