La Banque mondiale (BM) s'est engagée, lors des réunions d'automne du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, à consacrer 45 % de son financement total aux activités liées au climat et à allouer la moitié de cette enveloppe aux projets d'adaptation aux changements climatiques d'ici 2025.
Le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, a souligné vendredi la réactivation des conditions d'octroi de dettes adaptées à la résilience climatique, permettant de suspendre les remboursements pendant deux ans en cas de crise climatique.
Il a ajouté qu'à ce jour, douze pays, principalement des Caraïbes et du Pacifique, ont signé ces modalités, et que d'autres pays sont en cours de négociation pour y adhérer.
Dans le cadre de la finalisation des conditions de dette pour la résilience climatique, une option d'intervention rapide a été introduite, permettant aux pays de réallouer immédiatement des fonds non utilisés en situation d'urgence.
Ajay Banga a également annoncé le lancement par la Banque mondiale du « Fonds pour une planète vivable », doté d'un financement initial de 200 millions de dollars provenant des revenus de la Banque, avec un soutien supplémentaire de l'Allemagne, du Japon, et d'autres pays développés. Ce fonds vise à offrir des financements à des conditions avantageuses pour des projets environnementaux dans les pays en développement.