Le coach "sang et or" est revenu sur la prestation de son équipe face au CAB. Pour lui, son équipe a tout entrepris sur le plan offensif, mais omis de mettre la balle dans les filets. Pour Skander Kasri, le mental affecté des joueurs y est pour quelque chose.
Changer d'entraîneur avec l'espoir que le fameux choc psychologique opère : voilà une formule qui ne marche pas à tous les coups. C'était le cas, samedi soir, pour les "Sang et Or" qui, conduits par Skander Kasri, ont essuyé une autre contre-performance en concédant le nul devant les Cabistes.
Youssef Belaili et ses camarades se sont créé beaucoup d'occasions, mais ont manqué de perspicacité et de réussite, ce qui a fait dire à Skander Kasri en conférence de presse d'après-match : "Le match s'est joué pratiquement à sens unique : attaque contre défense. Nous avons opéré des changements pour donner une âme à l'équipe. Malheureusement, ça n'a pas trop bien marché en première mi-temps. Nous étions meilleurs en deuxième mi-temps. Toutefois, nous avons tout fait, sauf marquer des buts."
Le quota des étrangers, un handicap !
Pour marquer le changement, Skander Kasri a apporté des modifications à la formation-type dans la perspective de donner "une âme à l'équipe. En attaque, il fallait jouer Kebba Sowe car Rodrigues n'avait pas un seul match dans les jambes. Nous avons voulu aussi tourner l'effectif. En ce sens, j'ai aligné d'entrée Mokwana pour lui donner une chance et j'ai laissé Sasse sur le banc avant de le faire entrer à la mi-temps.
Malheureusement, ça n'a pas trop bien marché en première mi-temps. Nous étions meilleurs en deuxième mi-temps. Il y a trop de pression qui pèse sur les joueurs à cause des derniers mauvais résultats. Les joueurs avaient, d'ailleurs, une grosse envie de gagner ce match. ". Ceci dit, certains changements sont forcés à cause du quota des joueurs étrangers : "L'Espérance a un des meilleurs effectifs. La défense est entièrement composée d'internationaux.
Le problème se pose par contre au niveau de l'entrejeu. Nous n'avons pas encore trouvé la bonne composition à aligner à cause du quota des joueurs étrangers. D'ailleurs, Ahoulou aurait pu donner plus d'équilibre au milieu de terrain."
Le coach "sang et or" positive malgré le semi-échec de samedi : "Nous avons l'habitude de savoir voyager à Sousse et faire un bon résultat. Nous allons travailler sur nos mouvements offensifs, mais aussi et surtout sur le mental des joueurs. Nous sommes capables de faire revenir la confiance à nos joueurs et à nos supporters. Nous allons passer ce cap difficile.", promet l'entraîneur des "Sang et Or".
Ceci dit, le doute s'est déjà installé avec le résultat nul obtenu face au CAB. L'Espérance est sur le bord de la crise de résultats. Toutefois, Skander Kasri a raison sur une chose : il y a trop de pression qui pèse sur les épaules des joueurs. Si les supporters veulent que leur équipe fanion passe ce cap difficile, c'est le moment ou jamais d'apporter un soutien total aux joueurs. Car trop de pression nuit !