La candidate de l'IRD, Harilala Ramanantsoa, a choisi l'église FJKM, implantée au Rova Manjakamiadana pour faire sa déclaration officielle à sa candidature à la mairie d'Antananarivo.
Visiblement, elle a choisi le sommet de la ville des Mille pour mener sa propagande, du moins en précampagne, avec notamment un culte oecuménique. Elle a ainsi voulu rompre le silence face à ses détracteurs. Autrement dit, elle lance le coup d'envoi de précampagne pour la mairie de Tanà. Cette cérémonie a vu la présence des députés, issus de la plateforme proche du pouvoir. Il s'agit, entre autres, du vice-président de l'Assemblée nationale, Augustin Andriamananoro, de Naivo Raholdina, du gouverneur d'Analamanga Hery Rasoamaromaka, du bureau national de l'IFI « Isika Fikambanana miara-dia amin'ny Filoha Andry Rajoelina » (parti fondé par feu Ramanambitana Richard), ainsi que diverses associations. En revanche, l'opposition a brillé par son absence.
Symbolique
À sa sortie de ce culte, Harilala Ramanantsoa a accordé une brève interview aux journalistes présents sur les lieux. Ainsi, à la question des journalistes : pourquoi a-t-elle choisi cet endroit ? Elle a tout simplement répondu : « J'estime que ce lieu est symbolique ». Et de continuer que « c'est pour convaincre les parents et les amis tananariviens, c'est ce qui m'a poussée à me présenter en tant que maire d'Antananarivo. Je voudrais être un phare qui va illuminer les démunis et leur apporter la lumière. Et je me confie entièrement à Dieu Tout-Puissant ». Cette femme d'affaires et personnalité politique va ainsi tenter sa chance pour conquérir la capitale. Malgré son bref passage à la CUA, elle y a toutefois laissé son empreinte.