Y a de quoi avoir le tournis avec le délestage tournant qui plonge la population dans le noir - au propre comme au figuré - sans savoir jusqu'à quand cela va durer.
Il y a de l'électricité dans l'air
Rien ne tourne plus rond à cause des délestages qui tiennent tout le monde en otage. Les ménagères qui utilisent l'électricité pour la cuisson sont obligées de tenir compte des heures de coupure ou de rétablissement (c'est selon) du courant dont on ne sait plus s'il est alternatif ou continu. Même contrainte pour les artisans comme les coiffeurs qui perdent une partie de leur clientèle car cette dernière ne veut pas courir le risque d'avoir les cheveux à moitié coupés.
Les pertes d'emploi et/ou de revenus ne sont pas non plus à exclure à cause des commandes qui ne peuvent pas être honorées à temps, encore moins en totalité. Et ce, même en travaillant jour et nuit, compte tenu des horaires de délestage qui ne sont toujours pas respectés à la minute près. Des fois, c'est un peu en avance. Parfois, c'est trop en retard par rapport au timing publié sur sa page facebook officielle par la Jirama.
On ne sait plus quand est-ce qu'il faut mettre les interrupteurs en mode off / on. Brancher ou débrancher les prises. La série de délestages en l'espace de 24 passent mal. Les sociétés notamment les PME broient aussi du ...noir, quoique la plupart d'entre elles ont recours à des groupes électrogènes, au risque d'attiser l'envie voire la jalousie des riverains lambda. Lesquels n'ont d'autre action que de manifester en ...groupe, tel que c'était le cas dans plusieurs quartiers. Un ras-le-bol quasi-simultané qui risque de se généraliser, malgré l'omniprésence d'éléments de forces de l'ordre qui ne peuvent pas être partout, sous peine d'être nulle part. Avec les délestages à répétition, il y a de l'électricité dans l'air.